Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le président du FN poursuivi pour provocation à la haine envers une religion.
Poursuivi par la Licra, soutenue par SOS Racisme et le journaliste algérien Mohamed Sifaoui, pour provocation à la haine envers une religion, le président du Front National Jean-Marie Le Pen a été relaxé ce jeudi par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
La plainte de l'association visait des affichettes de campagne diffusées notamment sur internet et sur lesquelles on pouvait lire : "Non à l'islamisme". Ce slogan avait été lancé lors de la campagne des élections régionales de 2010 par le mouvement "jeunesse" du FN en région PACA.
Mais l'affiche litigieuse représentait également une femme voilée intégralement, derrière laquelle était représenté une carte de France recouverte d'un drapeau algérien, sept minarets en forme de missile étant placés de part et d'autre de l'hexagone.
Lors de l'apparition de ces affiches, le Front national avait été condamné à les retirer par le juge des référés du tribunal de Marseille, saisi par la Licra.
Le procureur Claire Donnizeaux avait dénoncé quant à elle "l'assimilation trompeuse entre islamisme et islam", lors de l'audience. Et avait requis contre l'élu un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire