Cet après-midi, les requérants d’asile accueillis d’abord dans les locaux de la paroisse réformée de la Sallaz-les Croisettes, ensuite dans ceux de la paroisse catholique de St-Joseph, ont trouvé refuge dans l’Eglise réformée de St-Paul – toujours à Lausanne.
Aujourd’hui, une troisième paroisse a ouvert ses portes – pour trois semaines – à deux des quatre personnes qui ont demandé refuge le 12 octobre dernier. Durant les dernières semaines, le dossier de chaque requérant a été examiné par les médiateurs des Eglises en collaboration avec le SAJE Lausanne (Service d’Aide Juridique aux Exilés) et leurs avocats répondants.
Pour l’un d’entre eux, réfugié en Suisse depuis 1996, il n’est pas possible de faire une demande de réexamen : toutes les possibilités légales pour faire valoir ses droits ont été épuisées. Une délégation des Eglises l’a rencontré pour lui annoncer la décision de mettre un terme à son refuge. Les deux Eglises lui ont toutefois proposé d’autres formes d’aide.
Pour deux autres, la demande de réexamen est liée à un certificat médical qui doit parvenir ces prochains jours.
Le dossier de la quatrième personne, quelque peu différent, concerne une jeune femme menacée de renvoi « Dublin » dans un pays où elle a vécu des expériences très dures. Suite à des évènements familiaux, elle est rentrée ces derniers jours dans son pays.
Paroisses lausannoises sollicitées
Des paroisses lausannoises, tant réformées que catholiques, ont été interpelées pour envisager l’ouverture d’un autre refuge, après le 13 décembre si nécessaire. C’est une recherche difficile, car les locaux adaptés sont rares et les bonnes volontés des paroisses se heurtent à des réservations faites de longues dates et à des activités qui ne peuvent pas être déplacées.
Les deux Eglises restent toutefois confiantes. Malgré le tragique des situations de vie des personnes accueillies, les paroisses qui ont ouvert un refuge rapportent que cette expérience donne de nouvelles dimensions à la foi en Jésus-Christ. Tant les personnes qui soutiennent les refuges, que les paroissiens, se rendent compte de la portée de cette expression de solidarité.
1 commentaire:
Pour l’un d’entre eux, réfugié en Suisse depuis 1996. Pour lui il lui faut une demande d'un permis humanitaire et l'aidé à rester dans notre pays d'aprés des années passer.
Si on est les hommes de Dieux on doit toujours lutter.
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