Quelque 150 sans-papiers occupent toujours la Predigerkirche à Zurich.
Lundi, ils ont renouvelé leurs revendications et annoncé de nouvelles actions et une manifestation.
«Nous sommes ici, nous restons ici, nous voulons une solution», a déclaré lundi à la presse Michael Stegmaier, représentant du collectif qui soutient les occupants. Les sans-papiers attendent une proposition du gouvernement.
Si les sans-papiers occupent l'église, c'est de la faute du gouvernement, a encore indiqué M. Stegmaier. Après l'occupation de l'église du Grossmünster à Zurich il y a un an, plus personne ne s'est occupé d'eux.
Pour le collectif, le conseiller d'Etat Hans Hollenstein devrait venir dans l'église. A l'inverse, le gouvernement zurichois refuse de rencontrer les sans-papiers tant qu'ils occupent le bâtiment, a précisé Ruedi Reich, représentant de l'Eglise réformée.
Pas d'ultimatum
Aucun ultimatum n'a été adressé aux sans-papiers pour qu'ils quittent les lieux. Mais l'Eglise réformée veut éviter une escalade et estime que le bâtiment ne peut pas être occupé indéfiniment, selon M. Reich.
Quelque 150 sans-papiers occupent la Predigerkirche depuis le 19 décembre. Les occupants et le collectif de soutien veulent attirer l'attention sur la situation précaire des sans-papiers. Ils revendiquent une pratique plus humaine pour les cas de rigueur.
Le conseiller d'Etat Hans Hollenstein veut rencontrer une délégation des sans-papiers le 5 janvier à condition qu'ils mettent fin à l'occupation de l'église. Si l'occupation se poursuit, il ne rencontrera que des représentants ecclésiastique
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