Confrontée à l'arrivée massive de plus de 2.000 clandestins sur ses côtes en deux jours, l'Italie a menacé lundi d'accélérer ses procédures d'expulsion afin de pouvoir les rapatrier "en quelques jours" et devait faire décoller les premiers charters de migrants dans les 48 heures.
Une délégation gouvernementale négociait parallèlement lundi avec les autorités à Tripoli pour concrétiser le projet de patrouilles communes le long des côtes libyennes, d'où partent la majorité des migrants pour l'Italie.
Plus de 2.000 clandestins sont arrivés depuis vendredi sur la petite île de Lampedusa (sud de la Sicile), dont le centre de premier accueil, qui dispose d'une capacité de 850 lits, est complètement débordé.
"Il faut savoir que ceux qui débarquent à Lampedusa seront rapatriés en quelques jours, directement depuis Lampedusa", a affirmé lundi le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, issu du parti populiste et anti-immigration de la Ligue du Nord, à Radio Padania, une station de ce parti.
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