Les habitants du foyer d’aide d’urgence du Simplon, et des membres de SOS Asile Vaud, organisaient hier une manifestation pour demander leur réintégration en appartement.
Les manifestants ont protesté contre les conditions de vie des requérants dans les foyers, et le fait qu’ils vont être déplacés à Bex.
ARC/JEAN-BERNARD SIEBER
«Parfois, nous n’avons même plus l’impression d’être des êtres humains, alors que nous ne demandons qu’une vie normale! » Tel est le sentiment qui s’est établi au sein du centre d’aide d’urgence du Simplon, à Lausanne. Ce foyer, qui ne devait être qu’une solution temporaire, abrite des requérants déboutés, parfois depuis près d’une année, dans des conditions jugées «intolérables». «Le mode de vie des gens de ce centre est dégradant, déclare Sabine Masson, membre de l’association SOS Asile Vaud. Ce que nous aimerions, c’est que l’Etablissement vaudois d’accueil aux migrants (EVAM) permette une réelle insertion sociale à ces personnes, notamment en les logeant dans un appartement.» Le centre fermera ses portes en octobre et ses habitants devront déménager et rejoindre un autre centre d’aide d’urgence, probablement à Bex. Cette fermeture était aussi l’objet de la manifestation d’hier. «Heureusement, il y a des personnes qui nous ont redonné de l’espoir et aidés à nous défendre juridiquement, déclare une jeune Camerounaise. Notre manifestation d’aujourd’hui consiste à informer la population de notre situation.» O. F. dans 24 Heures.
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