Confédération, canton et commune ont planché hier sur des mesures pour améliorer la cohabitation des réfugiés avec la population locale. Un article de Pierre Blanchard et Vincent Maendly pour 24 Heures.
C’est visiblement satisfaite de la réunion du matin que la délégation, emmenée par le conseiller d’Etat Philippe Leuba, a pris le temps de manger dans un restaurant de Croy avant de regagner Lausanne. Plus tôt dans la matinée, elle avait rencontré le directeur de l’Office fédéral des migrations, Eduard Gnesa, et la Municipalité de Vallorbe. Au menu, l’épineuse question de la place des requérants d’asile.
Si une partie de la population de la ville cohabite en harmonie avec eux, d’autres habitants se disent inquiets de leur présence aux abords de la gare CFF. Une motion radicale est même allée jusqu’à demander que leur soit interdit l’accès à ce lieu. Cette motion a été jugée anticonstitutionnelle par un avis de droit du Département de l’intérieur parce que discriminatoire pour une catégorie de personnes.
Plusieurs pistes évoquées
Les trois partenaires du dossier, Confédération, canton et Municipalité, ont cherché hier matin à dépasser la polémique et à répondre aux inquiétudes qui ont été exprimées. Une rencontre jugée constructive par tous, au terme de laquelle plusieurs pistes ont été dégagées. Elles vont être évaluées d’ici au 10 mars, précisait hier soir Philippe Leuba.
Première piste: diminuer le nombre de requérants placés dans le Centre d’enregistrement et de procédure de Vallorbe (CEP). Le syndic, Laurent Francfort, jugeait dans nos colonnes ( 24 heures du 30 janvier) que leur nombre était disproportionné par rapport à la taille de sa ville.
Deuxième piste: augmenter l’encadrement des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur du CEP, en leur proposant des activités et en augmentant les programmes d’occupation. Les requérants ont déjà participé cet hiver à une expérience de ce genre, jugée positive par la commune et les responsables du CEP, en travaillant à l’entretien des forêts communales.
Optimisme
Toutes ces mesures auront bien sûr un coût. La Confédération devrait en financer une partie. Le canton et la commune négocieront leur participation en fonction des mesures choisies. Hier soir, tous les partenaires se disaient optimistes et confiants dans l’avenir de ce dossier.
La gare de Vallorbe ne sera peut-être
plus le seul lieu de rencontre des requérants
d’asile du Centre d’enregistrement et de procédure.
plus le seul lieu de rencontre des requérants
d’asile du Centre d’enregistrement et de procédure.
C’est visiblement satisfaite de la réunion du matin que la délégation, emmenée par le conseiller d’Etat Philippe Leuba, a pris le temps de manger dans un restaurant de Croy avant de regagner Lausanne. Plus tôt dans la matinée, elle avait rencontré le directeur de l’Office fédéral des migrations, Eduard Gnesa, et la Municipalité de Vallorbe. Au menu, l’épineuse question de la place des requérants d’asile.
Si une partie de la population de la ville cohabite en harmonie avec eux, d’autres habitants se disent inquiets de leur présence aux abords de la gare CFF. Une motion radicale est même allée jusqu’à demander que leur soit interdit l’accès à ce lieu. Cette motion a été jugée anticonstitutionnelle par un avis de droit du Département de l’intérieur parce que discriminatoire pour une catégorie de personnes.
Plusieurs pistes évoquées
Les trois partenaires du dossier, Confédération, canton et Municipalité, ont cherché hier matin à dépasser la polémique et à répondre aux inquiétudes qui ont été exprimées. Une rencontre jugée constructive par tous, au terme de laquelle plusieurs pistes ont été dégagées. Elles vont être évaluées d’ici au 10 mars, précisait hier soir Philippe Leuba.
Première piste: diminuer le nombre de requérants placés dans le Centre d’enregistrement et de procédure de Vallorbe (CEP). Le syndic, Laurent Francfort, jugeait dans nos colonnes ( 24 heures du 30 janvier) que leur nombre était disproportionné par rapport à la taille de sa ville.
Deuxième piste: augmenter l’encadrement des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur du CEP, en leur proposant des activités et en augmentant les programmes d’occupation. Les requérants ont déjà participé cet hiver à une expérience de ce genre, jugée positive par la commune et les responsables du CEP, en travaillant à l’entretien des forêts communales.
Optimisme
Toutes ces mesures auront bien sûr un coût. La Confédération devrait en financer une partie. Le canton et la commune négocieront leur participation en fonction des mesures choisies. Hier soir, tous les partenaires se disaient optimistes et confiants dans l’avenir de ce dossier.
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