ont présenté, hier, les orientations de l'UDC
pour la nouvelle législature. KEYSTONE
Moins d'Etat, moins d'ouverture, moins d'insécurité. Trois axes subdivisés en vingt et une revendications: c'est ce qu'a présenté hier l'UDC. Ils ont été adoptés à l'unanimité par le groupe parlementaire la semaine dernière.
Il s'agit notamment des exigences suivantes: baisse de 20% des dépenses étatiques, opposition aux importations parallèles, scepticisme par rapport à la libre circulation des personnes, souveraineté fiscale, refus d'un accord bilatéral agricole, soutien aux initiatives maison sur les primes d'assurance maladie, les naturalisations «démocratiques» et le renvoi des «étrangers criminels».
L'initiative sur l'interdiction de la construction de minarets n'y figure pas. Malgré le soutien apporté à la récolte de signatures, le président du parti, Ueli Maurer (ZH), a souligné que le projet n'était pas issu directement de l'UDC. La prise de position est donc prévue lors de l'éventuel traitement au parlement.
Le réchauffement climatique a été qualifié de «nouvelle religion», basée sur «des croyances scientifiques non fondées», par le nouveau conseiller national Dominique Baettig (JU). Prié d'étayer son propos, il s'est référé à ses lectures personnelles. Visiblement mal à l'aise, il a admis ne pas avoir «de contre-argument plus sophistiqué». Le chef du groupe parlementaire, Caspar Baader (BL), a ensuite tenté de corriger le tir en énumérant les mesures acceptables.
Les démocrates-chrétiens, les radicaux libéraux et les socialistes vont organiser leurs propres séminaires vers la fin du mois de janvier 2008. Tous les membres des groupes parlementaires sont traditionnellement invités à discuter de ces priorités et à ensuite adopter une telle plate-forme.
Bernard Wuthrich dans Le Temps signe son article
Les impôts, l'UE et les étrangers, cibles de l'UDC tout le reste n'est que bagatelles en particulier le réchauffement climatique...
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