M. Willy Glauser de Chavannes-près-Renens réagit dans 24 Heures à l'utilisation des tasers lors de l'expulsion d'étrangers:
Là, le parlement a franchi la ligne rouge. Expulser des étrangers est un droit, mais il y a la manière! L’emploi d’un pistolet à électrochoc Taser, interdit pour le bétail, est digne d’un Etat barbare.Deux hameçons s’enfoncent au hasard dans le corps, déchargeant 80 secousses électriques durant 5 secondes, induisant des contractions musculaires incontrôlables, d’atroces douleurs, dont la forme dépend des zones touchées. De plus, en appuyant simplement sur la gâchette, le tireur peut répéter l’opération à volonté.
Et si, par hasard, une électrode venait à se planter entre deux vertèbres, près de la moelle épinière? On entre là dans un film d’épouvante.
Un Etat civilisé tel que la Suisse ne peut pas tolérer l’utilisation d’une arme pareille pour une expulsion.
L’autoriser laisse présager, d’ici peu de temps, son emploi pour un oui ou pour un non. Lors d’une infraction routière, d’une interpellation infondée, où votre vive agitation pourrait justifier un harponnage avec électrocution, à la mode aux USA, pour faire taire en vous un futur Franz Weber!
L’usage d’un Taser ne devrait être toléré que dans des cas extrêmes, pour maîtriser un forcené très dangereux, afin d’éviter en dernier recours l’utilisation de l’arme à feu.
Immédiatement, comme au Canada, la personne devrait être hospitalisée, vu le nombre de décès soupçonnés. Mais utiliser un Taser comme outil de terreur, par souci de confort et d’efficacité, est un scandale.
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