finalement obtenu le permis
de séjourqu’il demandait depuis
son arrivée en Suisse, en 2002.
Une nouvelle vie s’offre à Eric Bouendé Tomfeun. «J’ai maintenant retrouvé la liberté», insiste ce Camerounais de 25 ans qui vient de recevoir son permis de séjour après cinq années de procédure. Il devrait bientôt retrouver son emploi à l’Hôtel Best Western de Chavannes-de-Bogis, qui lui a offert une chambre pendant une année et demie. Durant cette période, il n’avait en effet plus le droit de travailler.
«C’est vraiment un très grand soulagement», explique le principal intéressé. Pourtant, il y a quelques mois, il n’avait plus d’espoir d’obtenir le précieux sésame. Après deux décisions de non-entrée en matière, Eric Bouendé Tomfeun ne pouvait plus faire de demande de régularisation. Or, à ce moment-là, on lui avait diagnostiqué une épilepsie, dont les premières crises s’étaient déclarées suite au dernier refus des autorités fédérales.
Remèdes hors de prixMalgré les décisions de non-entrée en matière, Eric Bouendé Tomfeun n’a jamais reçu de date de renvoi. «Je pense que les démarches que nous avons entreprises, avec notamment une pétition forte de 2100 signatures, ont poussé les autorités à prendre leur temps», estime Marlyse Allenbach. Finalement, le temps qui passe a agi en faveur de ce protégé. En Suisse depuis cinq années, ayant toujours eu une adresse et ayant toujours travaillé, Eric Bouendé Tomfeun a pu relancer une démarche en déposant un rapport d’intégration. Celui-ci a été reçu positivement par l’Office des migrations. Depuis le 15 octobre dernier, il est ainsi en possession d’un permis B. «Maintenant, je vais pouvoir voyager, se réjouit l’homme, qui entraîne une équipe de juniors C de Terre-Sainte. Je veux visiter Rome, l’une des plus belles villes du monde.» Si tous les chemins y mènent, certains sont plus longs que d’autres…
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