Traduction résumée de l'article original dans la Suddeutsche Zeitung
"Le populisme de droite suisse ne se distingue pas fondamentalement du FPÖ autrichien de Jörg Haider des années 1990. Il est simplement mieux organisé, évite les changements de sujets trop radicaux, et mise sur une stratégie à long terme. Mais alors pourquoi passe-t-il pratiquement inaperçu en Allemagne ? Pourquoi les idées de Jörg Haider étaient-elles reprises en permanence par les médias, alors que Christoph Blocher éveille à peine leur attention ? D'une part, parce que la Suisse n'est pas membre de l'UE, et que son système politique est réputé pour sa complexité et son manque de dynamisme. Mais cela a également quelque chose à voir avec le traitement spécifique accordé par l'Allemagne aux partis d'extrême droite. La plupart du temps, la sonnette d'alarme ne retentit que lorsque l'antisémitisme ou une banalisation du national-socialisme sont en jeu. Le FPÖ de Haider, dont le noyau dur se réclame de la 'nation culturelle allemande', s'en est donné à coeur joie. En revanche, on cherchera en vain tout forme de minimisation du nazisme au sein de l'UDC."
A ce propos, lire l'interview d'Oliver Geden accordée à Swissinfo en octobre 2006
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