lundi 20 août 2007

Quelle Suisse voulons-nous ?

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L’UDC s’est ap­puyée sur les symboles helvéti­ques ruraux pour rappeler ses principaux engagements: refu­ser toute adhésion à l’UE, bais­ser les impôts et renvoyer les criminels étrangers.

Après que le millier de sym­pathisants présents a entonné l’hymne national, quelque 400 candidats aux élections fé­dérales ont signé un «contrat avec le peuple». Dans ce docu­ment sous forme de parchemin, qui rappelle sans équivoque le Pacte fédéral de 1291, ils pro­mettent de respecter ces trois principes.

Christoph Blocher s’est quant à lui référé à Guillaume Tell pour répéter que la Suisse, de­puis ses origines, forge son des­tin elle-même.
(ats)



Ueli Maurer a, quant à lui, tiré à boulets rouges sur la gauche et les étrangers: "Ce choix est le suivant: liberté ou socialisme, patrie ou mélange multiculturel, sécurité ou criminalité, prospérité ou appauvrissement, Occident ou islam, UDC ou rouge-vert", a tonné Ueli Maurer sur la scène du "Musical Theater" sous les acclamations des quelque 1000 personnes présentes.

L'homme fort de l´UDC en a profité pour dévoiler le nouveau film de propagande de son parti, qui appelle les électeurs à choisir entre une Suisse sure et prospère et une Suisse violente et victime d´abus.

La première partie de ce court-métrage montre, en noir et blanc, des villes taguées, des dealers et des drogués, des actes de violence et des viols perpétrés par des jeunes habillés comme des rappeurs. On y voit également des femmes voilées, des étrangers dans les rues avant de se conclure par un slogan "stop aux abus".

La seconde partie, en couleurs vives, montre une Suisse active et dynamique, blanche, sure et propre. Des femmes y marchent seules la nuit dans les rues. Des scènes montrant l´armée suisse, des paysans, une Landsgemeinde et des paysages ruraux complètent ce tableau d´une Suisse parfaite. La suite de cet article peut être lu sur le Matin Online

Face aux diatribes manichéennes des ténors du parti, Samuel Schmid a tenté d'atténuer le populisme ambiant par un discours plus nuancé: "Le conseiller fédéral Samuel Schmid fit ensuite un discours que les candidats écoutèrent poliment, à défaut de l'entendre, lors duquel il tenta d'expliquer que le Pacte de 1291 n'était pas une alliance d'exclusion mais plutôt une promesse d'assistance mutuelle dont on devrait s'inspirer." La suite de l'article dans le Temps


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