Les Redzic décrochent un permis après sept ans
PAYERNE
Hajrudin et Raza Redzic, ici en 2005 avec leurs enfants Ahmed et Amina,
vont pouvoir construire leur avenir en Suisse dans la sérénité.
THIERRY GROBET
Une famille bosniaque, sous le coup d’une mesure de renvoi en 2005, a finalement obtenu le droit de rester en Suisse.
Ils vivent leur plus bel été depuis longtemps. Raza Redzic, son époux Hajrudin et leurs enfants, Ahmed et Amina, ont enfin gagné le droit de rester en Suisse. Cette famille bosniaque, réfugiée de Srebrenica après la guerre, traumatisée par le conflit qui a déchiré leur pays, s’est vu délivrer le permis B tant attendu il y a quelques jours. Pour cela il aura fallu «sept années de démarches douloureuses affrontées avec un courage exemplaire», rappelle Jean-Luc Chaubert, du collectif de soutien payernois qui s’est battu pour eux. Des associations et des Eglises avaient fait signer une pétition de soutien, remise au Grand Conseil en 2005. Les Redzic avaient alors épuisé tous leurs recours, et le canton de Vaud interdisait à Hajrudin de travailler. La révision d’un article de la loi fédérale sur l’asile a permis de réexaminer leur dossier cette année. P. C.
PAYERNE
Hajrudin et Raza Redzic, ici en 2005 avec leurs enfants Ahmed et Amina,
vont pouvoir construire leur avenir en Suisse dans la sérénité.
THIERRY GROBET
Une famille bosniaque, sous le coup d’une mesure de renvoi en 2005, a finalement obtenu le droit de rester en Suisse.
Ils vivent leur plus bel été depuis longtemps. Raza Redzic, son époux Hajrudin et leurs enfants, Ahmed et Amina, ont enfin gagné le droit de rester en Suisse. Cette famille bosniaque, réfugiée de Srebrenica après la guerre, traumatisée par le conflit qui a déchiré leur pays, s’est vu délivrer le permis B tant attendu il y a quelques jours. Pour cela il aura fallu «sept années de démarches douloureuses affrontées avec un courage exemplaire», rappelle Jean-Luc Chaubert, du collectif de soutien payernois qui s’est battu pour eux. Des associations et des Eglises avaient fait signer une pétition de soutien, remise au Grand Conseil en 2005. Les Redzic avaient alors épuisé tous leurs recours, et le canton de Vaud interdisait à Hajrudin de travailler. La révision d’un article de la loi fédérale sur l’asile a permis de réexaminer leur dossier cette année. P. C.
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