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Le préfet, Jean-Pierre Deriaz, avait prévenu les communes du district en début d’année déjà, lors de l’assemblée des syndics: le canton a pris la décision de mieux répartir les demandeurs d’asile sur son territoire. Si les communes veulent éviter que l’Etat leur impose sa décision, notamment celles de plus de 2000 habitants, elles doivent agir en soumettant des propositions, et ce rapidement.
Le syndic d’Arzier - Le Muids, Eric Hermann, a fait sensation lundi soir. Il a annoncé à l’assemblée que le village avait l’obligation d’accueillir des Nems (des requérants d’asile à l’encontre desquels le canton a prononcé une Non Entrée en Matière). Le village ayant plus de 1200 habitants, nous sommes contraints d’en accueillir 23, exclusivement des familles. A ce jour, nous n’avons trouvé de logement que pour une famille, a-t-il annoncé. Un brouhaha général a suivi cette annonce.
Dans ce but, un projet régional, qui avait été étudié par un groupe de travail lors de la précédente législature, a été ressorti du tiroir par Jean-Rodolphe Kappeler, syndic de Prangins et député. Une solution de deuxième accueil qui semble convenir aux communes, sa concrétisation pouvant intervenir dans de brefs délais. Mais si la réalisation de la structure à mettre en place semble ne pas présenter de grosses difficultés, le problème du site n’est de loin pas résolu. A ce jour, aucune commune n’a annoncé avoir un terrain à mettre à disposition. Le district de Nyon accueille actuellement une quinzaine de requérants, alors qu’il devrait en accueillir au moins 200 d’ici la fin de l’année. Un groupe de travail doit maintenant être réactivé.
Dominique Suter
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