mercredi 29 mars 2006

Yverdon: Perquisition à la rue Haldimand 10

Lire l'article de Carole Pantet dans 24heures
Huit requérants d’asile, soupçonnés d’être liés à un trafic de drogue, ont été interpellés hier matin par la police.

La descente s'est faite en force et par surprise, hier matin aux environs de 7 h. Une dizaine de voitures de police banalisées ont fait halte au pied de la rue Haldimand 10, un immeuble loué en partie par la Fondation vaudoise pour l'aide aux requérants d'asiles (Fareas). Une quinzaine d'hommes - gendarmes et policiers municipaux confondus - ont alors investi le bâtiment, accompagnés de plusieurs chiens. L'objet de cette visite surprise? «Il était apparu que des requérants résidant dans l'immeuble étaient susceptibles de faire du trafic de stupéfiants», explique Charles Dagon, porte-parole de la police cantonale. En effet, c'est sous l'égide de l'opération «Strada» de lutte contre les stupéfiants que des perquisitions ont été effectuées hier dans plusieurs appartements de cet immeuble, habité en majorité par des requérants d'asile.

Durant les deux heures qu'a duré cette opération antidrogue, les employés de la Fareas - dont les bureaux yverdonnois sont situés à quelques mètres de là - ont collaboré avec les forces de l'ordre. «C'est un principe, il est clair que nous ne protégeons par les trafiquants de drogue!», insiste Emmanuelle Marendaz-Colle, responsable de la communication. La fondation savait qu'une enquête avait été ouverte sur cet immeuble, mais n'a appris que très tôt hier matin qu'une perquisition était prévue.

L'enquête est toujours en cours. La police préfère donc rester discrète sur les résultats de l'opération. On sait néanmoins que huit interpellations ont eu lieu hier matin.

Voisinage soulagé

Le voisinage de l'immeuble perquisitionné a assisté à cette descente avec un certain soulagement. En effet, les problèmes de drogue entourant certains résidents du No 10 étaient bien connus.

La dernière opération de ce type s'était déroulée en février 2005 dans le centre Fareas de Bex. Elle avait poussé la commune à exiger la fermeture du centre, avant qu'un compromis soit trouvé.

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