Depuis longtemps déjà, l’attitude de nos autorités à l’égard des requérants d’asile déboutés me perturbe. On sait que, parmi les personnes qui ont été «désignées volontaires» pour retourner dans leur pays, la plupart se trouvent dans une situation dramatique, sans logement décent, sans emploi et parfois risquant la mort pour diverses raisons.
Je ne suis heureusement pas la seule libérale à avoir un coeur et à être sensible au sort de «ces gens-là». Vos propos, Monsieur Brélaz, m’ont profondément choquée. Vous devez vous retrancher derrière des lois discutables, appliquées sans nuances, pour vous justifier. Ayez au moins le courage de dire que vous n’aimez pas les étrangers, vous aurez alors le mérite d’être clair!
Cela dit, pour les «523», est-il nécessaire de rappeler que ce sont des hommes, des femmes et des enfants qui ont été moins préservés par la vie que vous et moi? Et qu’ils ont droit à un minimum de respect?
Nicole Meystre
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