Lire l'article de Valérie de Graffenried dans Le Temps
Extraits:
Cette politique se base sur quatre piliers: l'accord sur la libre circulation des personnes conclu avec l'Union européenne, qui consacre le système binaire d'admission cher aux radicaux; la loi révisée sur les étrangers; celle sur l'asile «qui empêche les abus et clarifie les compétences d'exécution»; et, enfin, la volonté de s'engager de façon plus déterminée à l'étranger pour assurer la paix dans les régions en crise, afin d'éliminer les causes des migrations obligées ou non souhaitables...
...Le plat de résistance est confié à l'Argovien Philipp Müller, père de l'initiative des 18% refusée en 2000, et souvent dépeint comme «crypto-UDC». Il a défendu avec vigueur les durcissements avalisés par les lois sur l'asile et sur les étrangers, lois sur lesquelles le peuple devra probablement se prononcer en septembre en raison des référendums lancés par la gauche. «Les mesures prévues ne concernent pas les personnes qui respectent nos lois, mais toutes celles qui abusent grossièrement de notre hospitalité», a-t-il insisté, sans hésiter à emprunter une terminologie chère à l'UDC. «Elles ne touchent pas non plus les requérants qui vivent de ce que la Suisse leur octroie, mais tous ceux qui - je cite ici des réponses faites par des requérants d'asile - ne sont ici «que pour organiser des transferts d'argent ou de marchandises vers leur pays d'origine.»
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