Deux contributions épistolaires concernent l'asile ce matin:
Cela fait douze mois que les différents employeurs des membres de la famille Kuljanin ont reçu l’ordre de les licencier avec effet immédiat!
Une année d’une interminable attente.
Les Kuljanin. Douze mois d'attente
Semaine après semaine, mois après mois, les Kuljanin se rendent au service de la population, à Lausanne, en espérant une réponse positive de Berne. Mais malheureusement c’est toujours la même réponse. On tamponne leurs documents en leur demandant de revenir à la prochaine échéance. L’échéance de quoi? A chaque fois nous avons l’estomac à l’envers. A chaque fois on se dit que c’est la bonne, comme pour se convaincre que cela va arriver.
Que ce fameux permis va leur être accordé. Le permis d’avoir une vie stable, le permis de travailler, le permis de rire, bref le permis de la vie.
Il y a une année, le 24 janvier, vous étiez une centaine à nous soutenir en manifestant sous la neige et dans le froid et plus de 2000 à signer la pétition.
2006 sera-t-elle l’année de la délivrance? Ou faudra-t-il encore attendre tout autant pour enfin régulariser la situation de cette famille qui, je vous le rappelle, ne demande qu’à pouvoir reprendre le poste de travail laissé vacant?
La mobilisation combière aura-t-elle raison? Prochaine échéance le 10 mars.
Sylvie Golay-Flaction, L’Orient
Série sur l'asile, Félicitations
Chaque jour de l’Avent, 24 heures nous a présenté le vécu de requérants vaudois habitant dans notre pays depuis plusieurs années. Des personnes intégrées, ayant encore du travail, pour autant que leur patron accepte de désobéir au décret cantonal lui demandant de les licencier!
Leurs enfants suivent une scolarité normale, participent à la vie sportive ou associative et se sentent Vaudois.
Je remercie 24 heures d’avoir publié ces témoignages, souvent poignants, de personnes que nous avons accueillies durant la dernière guerre européenne.
Aujourd’hui, elles vivent dans la peur de devoir retourner dans un nouveau pays, certes en construction, mais toujours insécurisé.
Merci aux responsables politiques, citoyennes et citoyens de ce canton de poursuivre leur soutien à ces femmes, ces hommes et ces enfants et de faire comprendre à notre gouvernement qu’une seule décision s’impose: les garder chez nous, afin qu’ils puissent continuer de vivre en paix et en sécurité!
Sonja Desplos, syndique Lussy-sur-Morges
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