lundi 30 janvier 2006

Blocher se fait remonter les bretelles par le président du Tribunal Fédéral


Que penseriez-vous d'un ministre qui ne tient pas compte des décisions de ses propres juges pour mieux faire passer ses idées xénophobes, c'est la situation de Christoph BLocher qui lors de son dernier discours à l'Albisguet a illustré son antième sur les abus de l'asile en brodant sur des réfugiés albanais qui seraient des grands criminels. Problème: lisez le petit compte rendu publié dans 24 heures ou pour ceux qui lise l'allemand, référez vous à l'article de la NZZ am Sonntag.
Le Tribunal fédéral passe un savon à Blocher après son discours de l’Albisgütli» : c’est en ces termes que la NZZ am Sonntag a ouvert son édition d’hier. Au coeur de la polémique, le discours prononcé il y a une semaine par le ministre UDC devant la section zurichoise de son parti. Le chef de Justice et police avait fait référence à deux réfugiés albanais qui auraient commis des crimes et des attaques à main armée.
Des propos jugés «inacceptables» par Giusep Nay, président du Tribunal fédéral. La raison de sa colère: le ministre n’a pas tenu compte des décisions de la Commission suisse de recours en matière d’asile et du Tribunal fédéral, qui ont refusé d’extrader les deux Albanais. Les juges pressentaient en effet que les accusations pesant contre ces hommes auraient été construites de toutes pièces, pour des motifs politiques.

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