UN jour après François Brélaz et Jean Martin. c'est le journaliste de 24heures qui suit l'affaire des "523" depuis plusieurs mois qui prend la plume pour donner son opinion.
En fait d'opinion, Grégoire Nappey semble opter pour une solution on ne peut plus pragmatique: celle suggérée par le libéral Philippe Vuillemin qui est venu dire tout haut ce que beaucoup de bourgeois pensent tout bas. Certes, il est vain d’appuyer la motion parce qu’elle est «juridiquement nulle»; mais pourquoi ne pas laisser tranquilles ces moins de 170 personnes restantes sur les 523 et appliquer strictement le droit à partir de l’abrogation de la circulaire Metzler, soit pour les requérants d’asile enregistrés à partir du 1er janvier 2004? «Beaucoup de gens se braquent sur ces 170, au point que cela en devient absurde, poursuit le député. Cette situation n’a que trop duré. Il vaudrait mieux passer l’éponge, à l’exception des éventuels délinquants.» Dans l’esprit de Philippe Vuillemin, l’Etat aurait meilleur temps d’assumer ses décisions prises de bonne foi il y a quelques années, plutôt que d’obéir à des autorités fédérales «qui ne peuvent pas non plus tout imposer aux cantons. Il suffirait d’un peu plus de souplesse.»
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