Dans 24heures, Grégoire Nappey nous décrit le processus de définition de la stratégie de défense des "523".
L'une des évolutions de la dynamique est le retour au premier plan des trois Eglises (avec pour la première fois, l'Eglise Israëlite). Leur résistance est cruciale face à la volonté du Conseil d'Etat de passer en force. L'importance des "refuges" n'a jamais été aussi grande. Mais plus loin, les options désespérée de type "grève de la faim" vont peut être aussi entrer dans le champ du possible.
Un autre axe, se situe au niveau politique, la tentative consiste à relancer le débat au Grand Conseil:
Il y a notamment été question du dépôt d'une motion - démarche parlementaire chargeant le Conseil d'Etat de présenter un projet de loi ou de décret - dans une semaine, le temps aujourd'hui même d'y rallier en coulisses un maximum de députés. Son but? Suspendre les mesures à l'encontre de ceux que l'on continue d'appeler les 523. «Si cette motion n'obtient pas la majorité, nous n'aurons guère d'autre choix que d'envisager des mesures militantes»...
Et justement, pour convaincre le Grand Conseil, il faudrait qu'une dizaine de députés de droite cessent de suivre la voie tracée par l'UDC:
Pour Anne-Marie Depoisier, députée socialiste, il faut convaincre les radicaux. «Je suis découragée, et un peu effondrée, de voir les deux conseillers d’Etat radicaux suivre l’UDC. Quand on parle avec certains députés radicaux, on voit bien qu’ils n’ont pas du tout le même discours. Avec eux, nous pourrions trouver des solutions pour ces personnes.»
C'est à cette tâche que s'attelle Josiane Aubert, la présidente des socialistes:
Pour elle «la balle est dans le camp des radicaux. J’ai bon espoir que la droite démocratique de ce canton ne veuille pas indéfiniment singer l’UDC et qu’elle souhaite trouver des solutions raisonnables.»
Sur le même sujet écoutez le compte rendu et les commentaires de Laurent Bonnard dans le journal de 12h30 de La Première
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire