Dans un long article en page 4 de 24heures, Vincent Bourquin explique le fonctionnement du système de suivi des requérants d'asile qui est appliqué dans l'UE.
Mode d’emploi: le requérant doit déposer ses deux pouces, ses deux index, puis toute la main sur une vitre. Quatorze empreintes digitales sont prises en moins de cinq minutes. Immédiatement, elles sont enregistrées dans la base de données Eurodac, dont le serveur est à Luxembourg. Dix minutes plus tard, la machine indique si l’individu a déjà déposé une demande dans l’un des autres pays signataires des Accords. La réponse est non: fiche verte synonyme d’admission provisoire en France et donc de lancement de la procédure d’asile. Un oui et c’est une feuille blanche intitulée «Convention de Dublin». Le requérant a alors un sursis de deux semaines. Durant ce laps de temps, les Français vont prendre contact avec leurs homologues du premier pays d’accueil. Leur question est simple: «Vous reconnaissez-vous comme Etat responsable?»
Le système atteint ses limites dans le cas ou des membres de la même famille sont entré dans l'UE par des voie différentes. Selon Dublin, il seraient dispersés dans les divers pays d'entrée.
Lire l'article dans la Tribune de Genève
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