vendredi 20 mai 2005

Le Conseil d'Etat choisit le côté obscur de la force


Dans un long communiqué le parti socialiste vaudois fustige une décision inconséquente de la majorité du Conseil d’Etat.
Le PSV critique tout particulièrement les deux ministres radicaux qui s'alignent sur la position extrêmiste de Jean-Claude Mermoud et ne tiennent aucun compte de la motion de compromis déposée par leur collègue de parti Jean Martin.
Force est de constater que le Parti Radical Vaudois (PRDV), par l’entremise de ses représentants au Conseil d’Etat a franchi le rubicond et imite son grand frère fédéral dans un durcissement déraisonnable de la politique d’asile. Alors qu’ils pouvaient mathématiquement trancher en faveur d’une solution réaliste et humaine à la crise de l’asile vaudoise, les conseillers d’Etat radicaux ont préféré se bander les yeux. Cette erreur politique grave illustre l’impasse dans laquelle se trouve ce parti et hypothèque la constitution prochaine d’une politique migratoire humaniste. La gestion de ce dossier par les radicaux est incompréhensible et décevante. En suivant naïvement un ministre UDC, le PRDV emprunte un chemin qui ne mènera qu’à la catastrophe. Le conseiller d’Etat libéral a pour sa part abandonné sa tradition humaniste qui a fait les beaux jours du parti libéral.
Le communiqué se termine en soutenant les Conseillers d'Etat qui ont rompu la collégialité et en annonçant la poursuite de la lutte politique pour empêcher les mesures de contraintes pour les 523.
La coordination asile a aussi publié très rapidement son analyse qui recoupe très largement celle du PSV.
Le communiqué relève que depuis 12 mois un réseau de soutien très important s'est mis en place et appelle toutes les personnes et organisations à se mobiliser pour ne pas courber la tête sous le joug bernois.
Le communiqué des verts, parle d'une décision inique qui restera gravée dans l'histoire des violations des droits de l'homme dans notre pays.
L'agence AP fait la synthèse de ces réactions dans sa dépêche.

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