La police vaudoise n'ira pas chercher les requérants d'asile déboutés dans les églises. L'interdit prononcé par Charles-Louis Rochat ne s'étend toutefois pas aux salles de paroisse où sont accueillies les "Maisons des migrations".
Lire la dépêche de l'ATS
Cette dépêche est reprise avec quelques modifications dans 24heures de vendredi. Le journaliste y donne un peu de place à la réaction dubitative des Eglises:
Ce distinguo effectué par le conseiller d’Etat laisse en tous les cas sceptique Patrick Felberbaum, membre du Conseil synodal de l’EERV. «Différencier ces lieux d’église me semble un peu artificiel, explique-t-il. L’important, ce n’est pas l’église en tant que bâtiment, ce sont les gens qui se mobilisent pour accueillir d’autres gens. Pour moi, une salle de paroisse peut être un lieu de culte. On dirige bien des cultes sous tente.» Pour appuyer ses remarques, Patrick Felberbaum prend l’exemple de Sévelin, à Lausanne: «L’église et les locaux paroissiaux sont attenants. Entre la porte de la première et celle des seconds, il y a quelques dizaines de centimètres. L’une peut donc être forcée mais pas l’autre?»
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