Suite aux révélations des parlementaires du groupe de contact auprès du Courrier (voir Blog "Le Spop est mis en cause").
Les deux frères qui sont détenus à Frambois ont déposé plainte pour "calomnie, diffamation et subsidiairement injures" contre Henri Rothen (le chef du Spop).
Ce dernier aurait déclaré lors d'une rencontre du groupe de contact que ces deux personnes avaient "des antécédents judiciaires lourds". Ce qui n'est pas le cas. J.C Mermoud avait également appuyé ces déclarations. Maintenant il soutient dans un interview express que ces expulsions n'ont rien à voir avec le casier judiciaire des personnes en cause.
Or ces deux personnes n'ont aucun dossier de ce genre, c'est leur frère aîné qui est impliqué dans une affaire de viol.
24 heures dans un article d'une demi page relève également qu'"une dénonciation pénale a été envoyée hier soir à la juge d'instruction. Trois députés de gauche et des Verts l'ont signée. Le texte appuie la plainte pénale des deux requérants. Verena Berseth, popiste, a paraphé la dénonciation, Anne Weil (Verts) également: «On imagine mal une telle confusion restée sans suite si elle avait concerné un Suisse. Cette dénonciation est un acte politique face à un grave dysfonctionnement.» Olivier Gfeller (PS), signataire, de renchérir: «Il y a eu rupture du lien de confiance. Il apparaît que les députés ont reçu des informations diffamatoires à l'égard des requérants. Il faut maintenant savoir comment on est arrivé à un tel dérapage.»
Selon les ONG qui participent au groupe de contact de telles erreurs sont fréquentes dans les dossiers.
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