mardi 19 avril 2005
Exclus de l'aide sociale, 1/5 des NEM demandent l'aide d'urgence
De plus en plus de demandeurs d'asile frappés d'une décision de non-entrée en matière demandent une aide d'urgence. 649 d'entre eux ont bénéficié du soutien minimal durant le dernier trimestre de 2004. Une nette hausse est attendue en 2005.
Lire la dépêche de l'ATS
Swissinfo met en évidence les conséquences financières du report des charges sur les finances cantonales:
Et la question va inévitablement se poser de savoir qui paye. La Confédération verse un forfait unique de 600 francs par personne aux cantons pour l'aide d'urgence. Entre avril et décembre, les cantons ont déboursé ainsi quelque 1,73 million, encore couverts par les forfaits fédéraux.
Mais si l’on ne considère que le quatrième trimestre, on voit déjà que les cantons ont dépensé 698’000 francs pour les NEM, alors que la Confédération ne leur a attribué que 529’000 francs.
En outre, les cantons ont dû assumer l'an dernier 923’000 francs pour la mise en place et l'exploitation de structures d'aide d'urgence. La Confédération n'y participe pas, puisqu'elle «ne veut pas financer des structures prolongeant le séjour de personnes censées quitter la Suisse».
La Liberté nous parle du sort qui attend statistiquement les NEM:
Après quelques mois, les «NEM» renoncent généralement à demander une aide d'urgence ou ont été appréhendés par la police.
Durant le dernier trimestre 2004, 360 «NEM» ont été arrêtés 553 fois, au total, par la police. Plus de la moitié des arrestations (57%) sont dues au séjour illégal en Suisse alors que 6% des 3804 «NEM» ont été arrêtés à la suite d'une infraction à la loi sur les stupéfiants ou contre le patrimoine.
Lire l'article de 24heures
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