mardi 12 mai 2009

L'Italie durçit sa politique d'immigration



Le gouvernement Berlusconi durcit sa politique à l'encontre des clandestins

Article publié le 16/05/2008 Dernière mise à jour le 17/05/2008 à 02:54 TU

Revenu à la tête du gouvernement, Silvio Berlusconi a annoncé la semaine dernière un durcissement de sa politique à l'encontre des clandestins. Son ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, se prononce, lui, pour une révision de la convention de Schengen, car le problème de l'Europe « n'est plus la libre circulation » des personnes mais « la sécurité », a-t-il affirmé.

Avec notre correspondante à RomeAnne Le Nir

Une patrouille de police dans un camp de Roms, près de la capitale italienne, où une cinquantaine de personnes ont été arrêtées le 15 mai 2008.(Photo: AFP)

Une patrouille de police dans un camp de Roms, près de la capitale italienne, où une cinquantaine de personnes ont été arrêtées le 15 mai 2008.
(Photo: AFP)

Sans doute influencé par les réactions très virulentes en provenance de différents pays européens, notamment l'Espagne, sur ses projets en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, qui est aussi un des dirigeants de la Ligue du Nord, a déclaré qu'il voulait, tout compte fait, prendre un temps de réflexion avant de présenter au prochain Conseil des ministres un nouveau délit, celui d'immigration clandestine.

En revanche, le chef de la diplomatie, Franco Frattini, ancien commissaire européen à la Justice, n'a pas démenti ses propos publiés par le quotidien romain Il Messagero, selon lesquels il souhaite une révision de la convention de Schengen au prétexte que le problème de l'Europe « n'est plus la libre circulation » des personnes, mais « la sécurité ».

Toutefois, par la voix de son porte-parole, Pietro Petrucci, la Commission européenne a fait savoir à Rome qu'elle n'a aucune intention de modifier l'accord de Schengen, qui a aboli les contrôles aux frontières entre les Etats signataires.

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