L’auteur d’Un Juif pour l’exemple nourrira une discussion organisée à Ropraz, par l’Eglise évangélique réformée, sur les liens tumultueux entre le christianisme et le judaïsme.
Qui mieux que Jacques Chessex pour introduire une soirée consacrée au christianisme et à l’antisémitisme? Dans son dernier roman à l’origine de débats passionnés, Un Juif pour l’exemple, l’écrivain vaudois met en lumière le rôle d’un pasteur dans le meurtre dont fut victime Arthur Bloch, en 1942 à Payerne. Lundi 23 février, dès 20 h, à l’Estrée à Ropraz, il ouvrira la discussion en lisant des extraits de son livre.
«Les chrétiens n’ont jamais fini de clarifier leur relation avec le judaïsme», soulignent les organisateurs, le service Solidarité de l’Eglise évangélique réformée dans la Haute-Broye et la Fondation de l’Estrée. Au fondement de la réflexion: «Jésus était Juif», il n’a jamais eu l’ambition de créer une nouvelle religion. Son objectif était le retour aux sources. Que s’est-il passé ensuite: scission, rejet? Deux familles distinctes sont apparues «prêtes, selon les siècles et les jeux de pouvoir, à se lancer l’anathème. Le XXe siècle nous a montré jusqu’où cela pouvait aller».
Pour débattre, quatre représentants des communautés juive, catholique et protestante sont attendus: Jean-Robert Allaz, vicaire épiscopal de l’Eglise catholique, Marc Elikan, enseignant passionné de littérature juive, Lionel Elkaim, assistant rabbinique à la synagogue de Lausanne et Antoine Reymond, membre permanent du Conseil synodal de l’Eglise réformée vaudoise.
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