Le financier américain George Soros commente le sommet européen sur les Roms : "L'Union européenne est peut-être le meilleur exemple de ce que peut être une société ouverte. ... Cependant, la marginalisation des communautés roms, la plus large minorité d'Europe, représente l'un des échecs les plus cuisants de l'Union en tant que société ouverte. ... Ce progrès [économique] met davantage en évidence les nettes disparités qui demeurent, et particulièrement celle, flagrante, de la situation des peuples roms. Dans ces nouveaux Etats membres, les Roms n'ont pas bénéficié de l'adhésion à l'UE. De plus, les événements récents en Italie ... nous rappellent [une] triste réalité. ... Les préjugés répandus contre les Roms dans la plupart des pays européens ont mis à mal la volonté des gouvernements nationaux de favoriser leur insertion. De plus, certains politiciens européens aiguisent le problème en exploitant le racisme anti-Roms et en faisant injustement des communautés roms la cible de mesures contre la criminalité."
Lu dans le Courrier International
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire