Ce matin, 24 Heures revient sur les résultats du sondage publiés hier dans la presse dominicale.
SONDAGE : encore 27% d’indécis
Une majorité de Suisses est favorable au durcissement de la loi sur l’asile soumis au peuple le 24 septembre. Selon une enquête d’Isopublic, publiée hier par Le Matin dimanche et Sonntags Blick, 43% des sondés soutiennent la législation, 30% sont contre, et 27% indécis. Une nette différence sépare toutefois la Suisse alémanique (48% en faveur du renforcement) de la région romande (34%). La marge d’erreur de ce sondage, effectué du 9 au 12 août, est de +/- 3,2%.
Priorité à l’information
«Ma première réaction? Je suis plutôt déçu en bien de voir qu’au départ, il n’y a pas plus de partisans de la nouvelle loi», s’exclame Claude Ruey. Le libéral vaudois, qui a lancé un comité bourgeois contre le durcissement de la politique d’asile, se réjouit aussi d’apprendre que, pour 50% de la population, la tradition humanitaire de la Suisse est «très importante». «Les gens n’ont peut-être pas encore réalisé que le texte qui leur est soumis n’est pas conforme à ces principes. C’est à nous de le leur rappeler», poursuit le Nyonnais.
La différence entre Alémaniques et Romands? «Elle ne m’étonne pas, répond le libéral. Depuis 20 ans, l’UDC zurichoise pollue le débat et désinforme (de l’autre côté de la Sarine, n.d.l.r.). » Dans le «camp adverse», l’UDC Jean-Pierre Grin, chef de groupe au Grand Conseil, n’est pas non plus surpris par cet écart: «Il y a un peu plus de rigidité en Suisse alémanique. Dans le sens positif du terme, car cette loi a pour but d’éviter les abus et d’accueillir les vrais réfugiés qui en ont besoin.» Un peu plus d’un mois avant la votation, le démocrate du centre regarde les derniers chiffres avec prudence. «Nous avons un léger avantage, mais vu le nombre d’indécis, il est tout relatif», souligne-til. Pour convaincre, le Vaudois juge qu’il faudra encore renseigner la population et «expliquer la différence entre l’immigration et l’asile». Informé, le public devrait l’être tout particulièrement durant ces prochaines semaines. Claude Ruey, en effet, annonce la même tactique que Jean-Pierre Grin.
C. Z. avec les agences
Une majorité de Suisses est favorable au durcissement de la loi sur l’asile soumis au peuple le 24 septembre. Selon une enquête d’Isopublic, publiée hier par Le Matin dimanche et Sonntags Blick, 43% des sondés soutiennent la législation, 30% sont contre, et 27% indécis. Une nette différence sépare toutefois la Suisse alémanique (48% en faveur du renforcement) de la région romande (34%). La marge d’erreur de ce sondage, effectué du 9 au 12 août, est de +/- 3,2%.
Priorité à l’information
«Ma première réaction? Je suis plutôt déçu en bien de voir qu’au départ, il n’y a pas plus de partisans de la nouvelle loi», s’exclame Claude Ruey. Le libéral vaudois, qui a lancé un comité bourgeois contre le durcissement de la politique d’asile, se réjouit aussi d’apprendre que, pour 50% de la population, la tradition humanitaire de la Suisse est «très importante». «Les gens n’ont peut-être pas encore réalisé que le texte qui leur est soumis n’est pas conforme à ces principes. C’est à nous de le leur rappeler», poursuit le Nyonnais.
La différence entre Alémaniques et Romands? «Elle ne m’étonne pas, répond le libéral. Depuis 20 ans, l’UDC zurichoise pollue le débat et désinforme (de l’autre côté de la Sarine, n.d.l.r.). » Dans le «camp adverse», l’UDC Jean-Pierre Grin, chef de groupe au Grand Conseil, n’est pas non plus surpris par cet écart: «Il y a un peu plus de rigidité en Suisse alémanique. Dans le sens positif du terme, car cette loi a pour but d’éviter les abus et d’accueillir les vrais réfugiés qui en ont besoin.» Un peu plus d’un mois avant la votation, le démocrate du centre regarde les derniers chiffres avec prudence. «Nous avons un léger avantage, mais vu le nombre d’indécis, il est tout relatif», souligne-til. Pour convaincre, le Vaudois juge qu’il faudra encore renseigner la population et «expliquer la différence entre l’immigration et l’asile». Informé, le public devrait l’être tout particulièrement durant ces prochaines semaines. Claude Ruey, en effet, annonce la même tactique que Jean-Pierre Grin.
C. Z. avec les agences
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