L’intervention musclée de la police en juillet lors d’un renvoi forcé vers le Nigeria était «proportionnée», a estimé le gouvernement zurichois.
L’intervention musclée de la police en juillet lors du renvoi d’un requérant débouté vers le Nigeria était justifiée, a estimé hier le gouvernement zurichois, qui réagissait à une réponse d’une intervention parlementaire. Le requérant concerné avait fait preuve d’une résistance violente, a souligné l’exécutif.
Par ailleurs, une enquête révèle que les policiers zurichois ne sont pas en cause. Ce sont leurs collègues de Bâle-Campagne, présents pour les aider, qui sont intervenus. En effet, les policiers zurichois ne sont pas armés et ne portent pas de matraques lors de renvois forcés de requérants déboutés. Le rapport d’enquête sera transmis aux autorités bâloises, a précisé le Conseil d’Etat zurichois. C’est à elles que reviendra de décider d’éventuelles mesures. Les autorités bâloises partagent l’avis du gouvernement zurichois et ne prévoient pour l’heure pas de mesures à l’encontre des deux agents.
Les faits remontent au 7 juillet, lors du premier vol spécial affrété par la Confédération vers le Nigeria après la mort d’un requérant de ce pays en mars 2010, victime d’un malaise. Des images télévisées ont montré comment un Nigérian avait été traîné sur les marches de l’avion avant d’être frappé de coups de poing et de coups de matraques.
L’intervention pourrait tout de même avoir des conséquences. Le ministère public zurichois a ouvert une enquête préliminaire pour blessures corporelles, abus d’autorité et voies de fait, a indiqué la procureure en charge du dossier .
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