mardi 16 octobre 2007

Appel du HCR à L'europe en faveur des réfugiés irakiens

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Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a appelé mardi les pays européens à un maximum d'ouverture face aux réfugiés irakiens et à coordonner leur action à cette fin.

"Je vais appeler l'Europe à garder la porte ouverte aux réfugiés irakiens, c'est absolument fondamental en ce moment", a-t-il dit avant de rencontrer à ce sujet le commissaire européen Franco Frattini, chargé des questions d'immigration.

La chasse aux mariages blancs est lancée


Lire ce dossier de Swissinfo
Pour pouvoir se marier, il faudra peut-être bientôt être déjà domicilié légalement en Suisse. C'est ce que prévoit une révision de la législation pour empêcher les mariages fictifs.

Les partis bourgeois et les officiers d'état civil sont favorables à cette mesure, mais la gauche la rejette.

Avant d'obtenir l'ouverture d'une procédure de mariage, les fiancés étrangers seraient tenus d'apporter la preuve qu'ils résident légalement en Suisse. Ils devraient produire une autorisation de séjour ou un visa.

Reportage au centre de requérants de Bulle



Cet article provient de La Liberté et du Courrier

La Suisse lanterne rouge européen en matière d'intégration

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Denise Efionayi-Mader, directrice adjointe du Forum suisse pour l'étude des migrations de l'Université de Neuchâtel, commente les résultats de l'étude concernant la Suisse.
Ci-dessous l'article sur le même sujet provenant du Courrier
MIGRANTS - Une étude menée au niveau européen relègue la Suisse en fin de classement des politiques de lutte contre les discriminations à l'égard des migrants.
«Une loi antidiscrimination forte manque à la Suisse.» C'est une analyse comparative de la politique d'intégration des Etats de l'Union européenne à l'égard des immigrés des pays tiers1 qui le révèle. Cette étude menée par le British Council et le Migration Policy Group place la Confédération à la 25e place des pays ayant mis en place une politique de lutte contre les discriminations à l'égard des étrangers sur une liste de 28 – les 25 membres de l'ancienne UE, la Norvège et le Canada. Juste avant la Tchéquie et l'Estonie. A l'heure de l'affiche sur les moutons noirs et de l'initiative contre les minarets, ce résultat n'est pas anodin. Les chercheurs remarquent que si la lutte contre la discrimination intègre bien le respect des croyances religieuses et des différences ethniques, elle ignore totalement les discriminations liées à la nationalité. «Seul un nombre limité de personnes peuvent être poursuivies. La majorité des cas ne sont pas couverts par la loi», note l'étude. En Suède – reconnu comme le bon élève européen –, la loi protège à la fois les victimes de discrimination directe et indirecte, dans des lieux publics ou des milieux privés. Contrairement à la Suisse, elle punit indifféremment les discriminations liées à la religion, à l'origine ou à la nationalité. Par ailleurs, le pays scandinave a mis sur pied une série d'agences spécialisées chargées d'assister les victimes et de mener des procédures judiciaires en leur nom.

Résultats médiocres

Dans les autres domaines analysés, si la Suisse ne s'affiche pas au bas du classement, elle ne brille pas non plus par ses qualités intégratives. Ainsi, les chercheurs notent que le regroupement familial est généralement soumis au bon vouloir des autorités et doit remplir de nombreuses conditions astreignantes. Avec la nouvelle loi sur les étrangers, un migrant qui souhaiterait faire venir son enfant de plus de 12 ans a une année pour accomplir les démarches nécessaires, autrement il perd ce droit.
En terme de participation politique, la Suisse se distingue – comme 21 autres pays analysés – par le respect des libertés politiques des migrants. Par contre, l'étude note que les étrangers ne peuvent que très rarement exercer leurs droits civiques. De même, l'accès à la nationalité est jugé particulièrement difficile en Suisse. Les migrants doivent attendre douze ans avant de se porter candidats à une naturalisation et les «tests» qu'ils doivent passer varient d'un canton à l'autre. Les conditions à remplir peuvent être aussi arbitraires que le fait d'avoir un «bon caractère». Par contre – mais jusqu'à quand? –, la naturalisation est un acte quasi définitif. Les cas de retrait de nationalité sont rares et n'ont lieu que lorsque cette dernière a été obtenue frauduleusement ou quand la personne constitue une menace grave pour l'ordre public.

Bon accès au travail

Seule lumière au tableau, l'étude estime que l'accès des migrants au marché du travail suisse est facilité. Dans ce domaine, l'Helvétie se situerait à la deuxième place du classement général, juste derrière la Suède. «Les migrants bénéficiant d'un permis ont les mêmes chances d'accès aux emplois salariés et indépendants que les Européens.» Le rapport remarque également que si les migrants peuvent facilement participer à des cours de langue ou des formations, la reconnaissance des diplômes laisse encore à désirer. A noter également que l'étude ne tient compte ni de la situation des travailleurs sans statut légal ni de celle des requérants d'asile. I

Le climat délétère attisé par Blocher déplaît aux clients des banques

Lire cet éclairage de Ali Benaroui dans Le Temps


Ce n'était pas exactement un appel à voter UDC. Mais cela y ressemblait. Pierre Mirabaud, en marge de la Journée des banquiers du 20 septembre dernier, a fait l'éloge dans Le Temps de Christoph Blocher. Un éloge qui passe mal. Car il n'est pas tout à fait n'importe qui, M. Mirabaud.
...En 2006, Pierre Mirabaud défendait la loi sur la coopération avec l'Europe de l'Est. Citation: «Les grippe-sous, les pleure-misère et les isolationnistes ont le vent en poupe. Là où la clairvoyance politique serait de mise, on s'affronte pour des décimales.» Un an plus tard, le vent soufflant un peu plus fort, M. Mirabaud a abandonné la barre qu'il tenait si fermement, pour grimper au sommet du mât et s'asseoir sur la girouette. Aujourd'hui, le président de l'ASB bêle avec les moutons et fait des œillades aux «grippe-sous, pleure-misère et isolationnistes» qu'il combattait hier.

Jacques Neyrinck , mouton noir de la droite vaudoise ?


Jacques Neyrinck semble prêt à se présenter au second tour pour empêcher l'élaction du "Blochérien" candidat de l'UDC Parmelin.

Lire l'article du Temps
L'inusable professeur honoraire de l'EPFL pourrait se lancer au second tour des Etats pour offrir un choix anti-Blocher au camp bourgeois. Inquiétude chez les radicaux.