samedi 1 avril 2006
Changements à la FAREAS
Dès demain samedi, l'accueil des requérants d'asile et des personnes admises à titre provisoire dans le canton de Vaud va connaître des modifications importantes. Plusieurs centres d'hébergement vont ainsi changer de vocation pour devenir des structures spécialisées dans les domaines de l'accueil, de la socialisation, de l'encadrement de mineurs non-accompagnés. De plus, très prochainement, la délivrance de l'assistance financière aux personnes sans revenu va aussi être modifiée. Tout cela dans un contexte évolutif lié à l'adoption le 7 mars dernier par le Grand Conseil vaudois de plusieurs nouvelles bases légales concernant l'asile.
Ecoutez l'interview de Pierre Imhof, directeur de la FAREAS, la Fondation vaudoise pour l'accueil des requérants d'asile.
Lire l'article de Viviane Menetrey dans 24heures
Désormais subventionnée par le canton, la fondation dispose d’un budget équilibré. Elle veut devenir «un partenaire respecté.
Clarifier ses relations avec le canton et ses prestations tout en poursuivant sa réorganisation interne. Tels sont, en substance, les buts assignés à la Fondation vaudoise pour l’accueil des requérants d’asile (Fareas) par la loi sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étrangers (LARA), adoptée le 7 mars dernier par le Grand Conseil.
Avec la signature, il y a deux jours, d’une convention de subventionnement entre le canton et cette dernière, une première étape se concrétise. Désormais au bénéfice d’une base légale, la Fareas est totalement à la charge de l’Etat.
Un nouveau statut que son directeur Pierre Imhof a salué: «Pour la première fois depuis huit ans, la Fareas dispose d’un budget équilibré.» Soit 73,4 millions pour l’année 2006, dont 58 issus de la subvention, le reste provenant de la participation des requérants au bénéfice d’un emploi et qui remboursent ainsi leurs frais de logement et d’assurance maladie.
Selon la LARA, la Fareas doit héberger, encadrer et assister financièrement les quelque 6000 requérants d’asile du canton, ainsi que les personnes admises à titre provisoire. Elle est aussi chargée de l’aide d’urgence aux personnes frappées d’une décision de non-entrée en matière (NEM) ainsi que de la prise en charge des requérants d’asile mineurs non accompagnés. Ils seront accueillis dans un centre spécialisé à Malley, à Lausanne.
Requérants responsabilisés
Mais les ambitions de la fondation ne s’arrêtent pas là. Au programme, une réorganisation interne en trois phases, basée sur la centralisation de l’accueil des nouveaux requérants au centre de Sainte-Croix (ils suivront notamment des cours de français intensif), leur socialisation au centre Fareas de Crissier (une phase de quatre mois visant à leur intégration dans la vie professionnelle) et le séjour. Durant cette dernière phase, les requérants seront soumis à un contrat de réciprocité visant à les responsabiliser afin qu’ils «ne s’installent pas dans l’assistance ». S’ils ne respectent pas le programme de formation, l’assistance financière, dont les nouvelles normes sont nettement inférieures à celles de l’aide sociale vaudoise, pourra leur être retirée.
Autre changement: la centralisation des services par prestation et par secteur en lieu et place d’une organisation par région. Une démarche qui devrait notamment permettre de mieux contrôler les prestations financières versées aux requérants.
Pierre Imhof espère ainsi améliorer l’image de la fondation et celle des requérants afin de devenir «un partenaire respecté». «Avant, la Fareas était souvent perçue comme une ONG (une organisation non gouvernementale) ou une oeuvre d’entraide. Aujourd’hui elle devient une autorité d’assistance.
Ecoutez l'interview de Pierre Imhof, directeur de la FAREAS, la Fondation vaudoise pour l'accueil des requérants d'asile.
Lire l'article de Viviane Menetrey dans 24heures
Désormais subventionnée par le canton, la fondation dispose d’un budget équilibré. Elle veut devenir «un partenaire respecté.
Clarifier ses relations avec le canton et ses prestations tout en poursuivant sa réorganisation interne. Tels sont, en substance, les buts assignés à la Fondation vaudoise pour l’accueil des requérants d’asile (Fareas) par la loi sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étrangers (LARA), adoptée le 7 mars dernier par le Grand Conseil.
Avec la signature, il y a deux jours, d’une convention de subventionnement entre le canton et cette dernière, une première étape se concrétise. Désormais au bénéfice d’une base légale, la Fareas est totalement à la charge de l’Etat.
Un nouveau statut que son directeur Pierre Imhof a salué: «Pour la première fois depuis huit ans, la Fareas dispose d’un budget équilibré.» Soit 73,4 millions pour l’année 2006, dont 58 issus de la subvention, le reste provenant de la participation des requérants au bénéfice d’un emploi et qui remboursent ainsi leurs frais de logement et d’assurance maladie.
Selon la LARA, la Fareas doit héberger, encadrer et assister financièrement les quelque 6000 requérants d’asile du canton, ainsi que les personnes admises à titre provisoire. Elle est aussi chargée de l’aide d’urgence aux personnes frappées d’une décision de non-entrée en matière (NEM) ainsi que de la prise en charge des requérants d’asile mineurs non accompagnés. Ils seront accueillis dans un centre spécialisé à Malley, à Lausanne.
Requérants responsabilisés
Mais les ambitions de la fondation ne s’arrêtent pas là. Au programme, une réorganisation interne en trois phases, basée sur la centralisation de l’accueil des nouveaux requérants au centre de Sainte-Croix (ils suivront notamment des cours de français intensif), leur socialisation au centre Fareas de Crissier (une phase de quatre mois visant à leur intégration dans la vie professionnelle) et le séjour. Durant cette dernière phase, les requérants seront soumis à un contrat de réciprocité visant à les responsabiliser afin qu’ils «ne s’installent pas dans l’assistance ». S’ils ne respectent pas le programme de formation, l’assistance financière, dont les nouvelles normes sont nettement inférieures à celles de l’aide sociale vaudoise, pourra leur être retirée.
Autre changement: la centralisation des services par prestation et par secteur en lieu et place d’une organisation par région. Une démarche qui devrait notamment permettre de mieux contrôler les prestations financières versées aux requérants.
Pierre Imhof espère ainsi améliorer l’image de la fondation et celle des requérants afin de devenir «un partenaire respecté». «Avant, la Fareas était souvent perçue comme une ONG (une organisation non gouvernementale) ou une oeuvre d’entraide. Aujourd’hui elle devient une autorité d’assistance.
Lausanne roule à la conquête de l'ouest
Lien vers le site de lausanne roule
Lien vers la campagne contre le racisme de Lausanne roule
Lire l'article de Philippe Maeder dans 24heures
«L'Ouest lausannois se prête parfaitement à la pratique du vélo. Si nous voulons faire changer les habitudes, c'est important de toucher les nombreux pendulaires de la gare de Renens.» Directeur de Lausanne Roule, Lucas Girardet se prépare à faire partir les vélos gratuits à la conquête d'un nouveau territoire, après celui du Flon. Pour sa troisième saison, l'association lausannoise s'apprête à ouvrir le 13 avril prochain un second point de prêt à Renens.
La deuxième ville de l'agglomération a déroulé le tapis rouge pour accueillir Lausanne Roule, en lui facilitant les démarches administratives. «Le développement des mobilités douces dans l'Ouest lausannois est devenu un enjeu important, explique la syndique de Renens Anne-Marie Depoisier. Les vélos gratuits permettront certainement de participer à cet objectif.»
Complémentaire aux trains
Un enthousiasme partagé par les CFF qui ont mis à disposition de l'association un emplacement stratégique de leur gare, situé à côté de la voie 1 et du magasin Coop Pronto. «Tout ce qui est complémentaire aux déplacements ferroviaires nous intéresse et mérite un soutien de notre part», explique le porte-parole du transporteur fédéral, Jean-Philippe Schmidt. Ainsi, les voyageurs pourront sauter des trains aux bicyclettes.
Même si elle double le nombre de ses conteneurs, Lausanne Roule ne change pas ses autres recettes. A Renens comme au Flon, les vélos seront toujours prêtés contre une caution de 20 francs et la présentation d'une carte d'identité. Pas moins de 48 requérants d'asile de la Fareas accueilleront les clients et bichonneront les petites reines. En programme d'occupation, ou de formation, ces femmes et hommes attendant une décision sur leur demande d'asile n'étaient qu'une vingtaine l'année passée.
Un budget de 220 000 francs
Le budget de Lausanne Roule a également pris l'ascenseur pour s'établir à 220 000 francs. Une grande partie de cette somme provient des sponsors s'affichant sur la soixantaine de vélos publicitaires, contre une quarantaine lors de la dernière saison. Lausanne et le canton offrent également chacun une subvention de 20 000 francs. Quant à Renens, elle donne 15 000 francs à l'association pour lui permettre de sa nouvelle conquête de l'Ouest, après avoir abattu les pentes lausannoises en 2004.
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