mercredi 12 mars 2008

L'Europe doit se préparer à l'immigration climatique

Le réchauffement de la planète, qui épuise les ressources naturelles, favorise les catastrophes naturelles et modifie la géographie, va pousser de plus en plus de gens à émigrer. Et l'Union européenne sera l'une de leurs principales destinations, préviennent les deux responsables de la diplomatie des Vingt-Sept.
Un habitant du village sénégalais de Thiokhmar, où l'on a planté des arbres pour arrêter la désertification
AFP
En un demi-siècle d'existence, l'Union européenne a absorbé plusieurs vagues d'immigration. Il y a d'abord eu les millions de réfugiés politiques de la guerre froide fuyant les régimes communistes imposés par la Russie et les "travailleurs invités" de l'ère post-coloniale arrivés en masse dans les années 1950 et 1960. Puis ce furent les centaines de milliers de réfugiés des Balkans, chassés par les guerres des années 1990. Et enfin, ces dix dernières années, les millions de réfugiés économiques en quête d'une vie meilleure. A en croire les deux responsables de la politique extérieure de l'Europe, le continent doit maintenant se préparer à voir déferler une nouvelle vague d'immigrés : les victimes du réchauffement climatique. Les ravages de ce phénomène, déjà visibles dans certains pays du tiers-monde, sont en effet en train de donner naissance à une immigration d'un genre nouveau, "l'immigration climatique".

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Vaud: Adem Salihi n'a plus de recours et doit rentrer au Kosovo

Adem Salihi n'a plus d'autre solution que de retourner au Kosovo. L'ancien employé de la commune de Bassins (VD) a épuisé toutes les voies possibles pour rester en Suisse. Le Tribunal fédéral a rejeté son recours.


L'affaire du clandestin, qui a soulevé beaucoup d'émotion dans la région, s'achève officiellement. Le recours au Tribunal fédéral a été déclaré irrecevable en février, a indiqué le syndic de Bassins, Didier Lohri.

Le syndic craint aujourd'hui "très fortement" des dérapages. Avec la campagne médiatique sur ce cas, la volonté d'Adem Salihi de rester en Suisse et la nécessité pour le Conseil d'Etat de faire appliquer la loi, Didier Lohri redoute qu'il faille en arriver à une intervention brutale.

"Dans l'idéal", le syndic de Bassins envisage un mouvement citoyen qui aiderait le Kosovar à reconstruire sa vie dans son pays.

La décision du Tribunal fédéral survient après la validation de l'avis du Service de la population (SPOP) par le Tribunal administratif vaudois. Le SPOP condidère qu'Adem Salihi ne peut pas rester en Suisse et doit retourner au Kosovo où réside sa famille.

Arrivé en Suisse en décembre 1996 comme requérant d'asile, le Kosovar a été débouté et a regagné son pays en 2000. Il est revenu ensuite en Suisse la même année de manière clandestine. Adem Salihi a déposé une demande de régularisation en 2004, qui a été refusée par le SPOP et confirmée par la justice vaudoise.