dimanche 7 novembre 2010

Suède: arrestation d'un homme qui pourrait être le "flingueur d'immigrés"

La police suédoise a annoncé dimanche avoir arrêté un homme de 38 ans soupçonné de meurtre et de tentative de meurtre à Malmö, dans le sud du pays où sévirait un tireur isolé prenant pour cibles des immigrés.

"La personne arrêtée est soupçonnée de meurtre et de tentative de meurtre, ces soupçons sont liés aux tirs qui ont eu lieu récemment à Malmö", a déclaré une porte-parole de la police pour la région de Scanie, Sofie Österheim. L’interpellation a eu lieu samedi soir, a-t-elle précisé sans vouloir faire plus de commentaires avant une conférence de presse convoquée à Malmö à 13h. Elle a notamment refusé de dire si la police pensait avoir arrêté le "flingueur d’immigrés".

Les policiers enquêtent depuis plus d’un an sur une série de tirs ayant fait un mort et plusieurs blessés à Malmö. Ils ont indiqué le 22 octobre étudier la piste d’un tireur isolé qui, mû par la haine raciale, aurait pris pour cible une quinzaine de personnes d’origine étrangère. Les enquêteurs pensent que l’individu qu’ils recherchent pourrait également être l’auteur d’un certain nombre de meurtres non élucidés remontant jusqu’à 2003.

Cette affaire rappelle aux Suédois le cas survenu à Stockholm au début des années 1990, lorsqu’un tireur baptisé "Laserman" avait pris pour cibles onze immigrés, certains à l’aide d’un fusil à visée laser. De son nom John Ausonius, il avait ainsi tué une personne et a été condamné à la perpétuité en 1994.

AFP relayée par 24 Heures

Bataille rangée dans un foyer de requérants d'asile

Une bagarre a éclaté entre des requérants d'asile au foyer Le Lagnon, dimanche à Genève.On dénombre 11 blessés, dont deux graves.

Une bagarre générale a éclaté ce dimanche matin à 10 h 30 au foyer pour requérants d’asile du Lagnon, sur la commune d’Onex. Une vingtaine de personnes, principalement des Géorgiens et des Africains, se sont affrontées au deuxième étage du foyer.

Un conflit interethnique réglé à coups de couteau, de ciseaux, de barres de fer. La police est intervenue en nombre pour départager les bandes, avant de demander d’importants renforts sanitaires.

A midi, on dénombrait 11 blessés, dont deux dans un état grave. Une victime, qui a reçu un coup de couteau dans le dos, a été héliportée vers les HUG. D’autres ont été acheminées en ambulance aux urgences. D’autres encore ont été traitées sur place, dans les murs du proche Hôpital de Loëx.

Le poste médical avancé du SSA a été installé dans la cour de ce même hôpital, afin de procéder au tri et à la prise en charge des blessés. «Sept patrouilles de gendarmerie et deux de la PJ ont investi les lieux», précise le porte-parole de la police genevoise, Patrick Pulh, confirmant la gravité de cette bagarre aux motifs pour l’heure inconnus.

A 13 h 30, trois ambulances, parmi les six engagées, sans compter le cardiomobile, étaient encore stationnées dans le secteur. Le calme, en revanche, régnait à nouveau aux abords du foyer.

Thierry Mertenat dans 24 Heures


rixe requérants genève

Extrait du teletext

Les Suisses veulent économiser dans la fonction publique et l'asile

La fonction publique, l'asile et, dans une moindre mesure, l'armée sont les secteurs où une majorité de Suisses veulent économiser, selon un sondage commandé par economiesuisse. A l'inverse, ils ne veulent pas toucher à la recherche, à la formation et à l'AVS.

Une forte minorité (31%, 40% et 31%) est même prête à dépenser davantage dans ces trois domaines, selon le sondage réalisé auprès de 1006 citoyens et publié dimanche dans la "SonntagsZeitung". A noter que les dépenses en faveur de l'AVS ne dépendent que faiblement de l'Etat mais sont couvertes par les partenaires sociaux.

L'Etat intervient également très peu dans le financement de la formation. Excepté pour les hautes écoles, c'est avant tout du ressort des communes et des cantons. Dans ces trois domaines (recherche, formation et l'AVS), la majorité des personnes interrogées se déclarent en faveur du statu quo.

Au chapitre des économies, 60% veulent réduire les dépenses pour les salaires dans l'administration. Il n'est pas non plus précisé s'ils veulent réduire les salaires ou la masse salariale. Ils sont 59% à vouloir économiser dans l'asile et 54% dans l'armée.

ATS

Fondue multiculturelle

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Par le Groupe suisses-étrangers de Moudon et région, 021/905 88 88
le dimanche 28 novembre dès 12h00
Grande salle de la Douane à Moudon

"UNE FONDUE MULTICULTURELLE"
  un signe fort, un témoignage vrai d'amitié et de participation
empreint de "bonne humeur", normal avec la fondue...
Nous comptons sur vous toutes et vous tous
Le mieux, vous inscrire par quatre, merci !

Manuel DE LIMA, Président, 078/825 20 22
Claude VAUTHEY, Délégué information, 021/905 88 88

500 personnes contre le racisme à Lausanne

lausanne manifestation 2xnonQuelque 500 personnes ont défilé samedi dans les rues de Lausanne: les manifestants protestaient contre les textes «discriminatoires et racistes» de l'initiative pour le renvoi des criminels étrangers, soumise au peuple le 28 novembre.

Quelque 500 personnes ont defilé dans les rues de Lausanne ce samedi 6 novembre a l'appel du Mouvement de lutte contre le racisme (MLCR), selon l'ATS. Avec les slogans "Expulsons les lois racistes, pas les êtres humains" ou "Le crime c'est le racisme", ils protestaient contre les textes "discriminatoires et racistes" de l'initiative de l'UDC pour le renvoi des criminels étrangers, soumise au peuple le 28 novembre. En tête de cortège, le patineur Stéphane Lambiel.

Article trouvé sur le site de 24 Heures. Photo Keystone

Un nouveau système pour l'interception des harraga

Après les politiques, ce sont les scientifiques qui adhèrent à l’hostilité dont les migrants clandestins font l’objet, partout en Europe, en mettant leur savoir au service de la lutte contre l’émigration clandestine.

Selon des sources sûres, des chercheurs travaillent actuellement sur la mise au point d’une nouvelle technologie pouvant aider à mieux maîtriser le contrôle aux frontières maritimes en vue de circonscrire les flux migratoires à destination des côtes européennes.
Il s’agit du projet Amass, pour lequel une enveloppe de 5 millions d’euros a été allouée – une subvention de l’Union européenne – dont les premiers tests devraient être effectués aux îles Canaries puis à Malte, d’ici quelques mois, précisent nos sources.
Outre des organisations publiques et privées, ledit projet verra la participation du célèbre Centre technologique pour l’innovation en communication (Cetic) de l’université de Las Palmas de Gran Canaria.

D’après les mêmes sources, Amass est, en fait, un nouveau dispositif  pouvant être complémentaire au Système intégré de surveillance extérieure (SIVE), implanté en Espagne. Celui-ci utilise une technologie basée sur un réseau de radars et de caméras vidéo qui transmettent les informations à un centre de contrôle qui détermine s’il s’agit d’une embarcation suspecte ou pas.
Quant à l’Amass, les nouveautés devant y être apportées par ses initiateurs résident dans sa capacité de détecter de façon fiable le type d’embarcation qui s’approche des côtes. Et  cela, grâce à la mise en place de balises flottantes dotées de caméras infrarouges et d’hydrophones (pour détecter les sons sous l’eau) offrant la possibilité de déterminer avec précision la direction et le type d’embarcation, expliquent nos sources.

D’ailleurs, ajoutent-elles, les principaux instigateurs du projet ne cessent de vanter les mérites du futur «gendarme technologique» aux bailleurs de fonds, leur assurant que les dispositifs prévus pour être mis en place seront à même de capter une série de signaux pour identifier les embarcations illégales et donner l’alarme de façon très efficace afin que les services de secours ou les garde-côtes puissent agir à temps.
Ainsi, soulignent nos sources, grâce à ce système, il sera possible de détecter et de localiser très vite les embarcations de petite ou moyenne taille.

Fournir très tôt une alerte aux autorités compétentes sur les activités en mer et améliorer considérablement le contrôle des côtes européennes sont ainsi les grands avantages du système Amass.
Un dispositif fonctionnant 24 heures sur 24, 365 jours par an et dans toutes les conditions climatiques. Le réseau de senseurs offre une vue à 360 degrés de la zone au-dessus de l’eau, améliorant ainsi de façon significative les connaissances de la position de l’élément qui déclenche l’alerte, nous a-t-on indiqué. Ce qui se traduira par une mobilisation réduite en termes de nombre de patrouilles et d’hélicoptères affectés à la surveillance des frontières.
L’entrée en vigueur du système Amass est attendue dans moins d’une année (vers la fin 2011), c’est-à-dire une fois que les tests de Malte et des îles Canaries seront effectués.

Un article signé Naima Benouaret dans El Watan