lundi 17 septembre 2007

La société civile française s'élève contre le projet Hortefeux

Lire ce dossier du nouvelObs
A la veille de l'examen par les députés du projet de loi Hortefeux, qui durcit encore les conditions du regroupement familial et pourrait autoriser dans ce cas des tests ADN, les réctions hostiles ont continué d'affluer lundi.

La fin de Rita Verdonk au sein du gouvernement ?

La dame de fer de la politique d'immigration néerlandaise et egérie populiste de l'extrême droite refait parler d'elle.
Lire cet article du Monde qui annonce le retrait de sa décision d'expulser les homosexuels iraniens et celle ci qui annonce son exclusion du parti libéral
Il semble probable qu'un nouveau parti raciste voie le jour d'ici peu. Rappellons que Rita Verdonk a initié toute une série d'expérimentation sociales (obligation de tests de langues, interdiction du port du voile, etc... ) toujours dirigés contre les étrangers.

Victimes collatérales de l'expulsion d'un Togolais

Lire l'article dans 24heures

«Dès son arrivée à Lomé, mardi, la police l’a interrogé pendant trois heures. Il a ensuite pu repartir. Mais il a très peur. » Membre de la Coordination Asile Vaud, Graziella de Coulon ne peut retenir son émotion en racontant l’expulsion d’Atchimou Issifou. Ce Togolais de 34 ans s’est terré pendant sept mois en Suisse romande avant d’être renvoyé dans son pays. Il aura passé plus de cinq ans dans le canton de Vaud, enchaînant les petits boulots, notamment dans le Chablais. Les autorités fédérales
et cantonales ont refusé par trois fois sa demande d’asile.

En janvier dernier, 24 heures avait rencontré Atchimou Issifou dans le petit appartement qu’il louait à Aigle. Refusant de signer son «plan de vol», le jeune homme s’apprêtait à quitter sa femme et ses deux filles pour entrer dans la clandestinité. Il nous avait alors raconté son histoire. Celle d’un opposant au régime politique togolais, emprisonné en janvier 2002 pour avoir critiqué le gouvernement sur les ondes de Radio France International. Il disait s’être évadé, puis avoir fui en direction de la Suisse, via le Ghana et l’Italie.

Or, en cinq ans, aucune des autorités compétentes n’a cru un mot de ce récit. Ne pouvant fournir la moindre preuve, Atchimou Issifou a épuisé toutes les voies de recours. Son ultime espoir? L’article 14 de la nouvelle loi sur les étrangers, entrée en vigueur le 1er janvier 2007, qui entrouvre la porte de l’asile aux requérants ayant vécu au moins cinq ans dans notre pays. Dans ces cas-là, chaque canton a la
possibilité de trans ettre le dossier à Berne pour tenter d’obtenir un
permis B. Une voie que l’Etat de Vaud a refusé de suivre.

«Cette demande n’aurait eu aucune chance d’aboutir, affirme le chef du Département de l’intérieur, Philippe Leuba. L’article 14 stipule que le lieu de domicile du requérant doit avoir été connu des autorités pendant l’entier de son séjour en Suisse. Or, M. Issifou a disparu pendant plusieurs mois. Toute entrée en matière est dès lors impossible. » Le canton n’active une telle procédure que lorsque toutes les conditions sont remplies, souligne le conseiller d’Etat.

Aide au retour proposée

Quant au danger encouru par Atchimou Issifou au Togo, Philippe Leuba se
montre circonspect: «La situation politique a passablement changé depuis
la fuite de ce M. Issifou. Le leader de son parti est de retour au
pays, et fait campagne pour les prochaines élections. De plus, le
nouveau premier ministre est issu de l’opposition. »

Reste à savoir ce que deviendront Mme Issifou et ses deux filles, que la
Coordination Asile Vaud, scandalisée, a désormais prises sous son aile.

«Nous venons de proposer à cette dame une importante aide au retour,
indique Philippe Leuba. Espérons qu’elle saisira cette main tendue!»

Taper sur les plus faibles, c'est cynique

Lire l'entretien que Dario Spini, psychologue à l'UNIL accorde à Swissinfo
Dans ses campagnes d’affichage, l’Union démocratique du centre stigmatise certains groupes de population. Les jeunes étrangers défavorisés notamment. Risqué, estime Dario Spini.

Ce professeur de psychologie politique à l’Université de Lausanne y voit le ferment de conflits. Il en appelle à une réflexion sur l’usage de l’espace public, largement monopolisé par l’UDC.

Un nouvel exemple du monopole de l'expression publique par les millions de l'UDC est maintenant montré avec Blocher-TV, lire l'article du Tages Anzeiger ou celui du SonntagsBlick
en français la dépêche de l'ATS

La guerre des moutons sur 20minutes.fr

Lire l'article sur le site de 20minutes.fr
C'est l'histoire d'une affiche qui fait polémique en Suisse, celle de l'UDC,(Union Démocratique du centre, rien de moins que cela....) le parti de droite populiste Suisse.

Les Suisses n'ont rien à craindre de nous

C'est aujourd'hui le Jeûne fédéral en Suisse. Un jour qui revêt cette année une dimension un peu particulière. Hasard du calendrier, les chrétiens qui se priveront de nourriture le feront en même temps que les musulmans de Suisse, pour qui le ramadan a débuté jeudi.


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Prière nocturne à la mosquée
Al-Azhar au Caire, 12 septembre


Pour ces derniers cependant, la fête que représente ce mois d'abstinence et de prières se déroule dans un climat de peur et de suspicion. «Le Matin» aurait souhaité partir à la rencontre d'une famille musulmane de Suisse romande, et vivre avec elle la rupture du jeûne au coucher du soleil. Toutes les personnes contactées, une douzaine, ont fini par décliner la proposition. En toile de fond des justifications, omniprésente, la campagne haineuse de l'UDC et la peur du qu'en dira-t-on.

Lire la suite de cet article du L'image “http://www.lematin.ch/design/fo/images/tit_logo_le_matin_online.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

Lire sur le même sujet "Quand l'index réduit au silence", édito de F. Eschmann dans le Matin