mardi 8 juillet 2008

UNION EUROPÉENNE • Immigration, le pacte de trop ?

L'approbation par les ministres de la Justice et de l'Intérieur du texte voulu par Nicolas Sarkozy et désormais soutenu par le gouvernement espagnol irrite. Pour El País, l'image de l'Europe risque d'en prendre un sérieux coup.

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Minarets: réaction d'Hughes Hiltpold

L'initiative anti-minarets menace aussi les chrétiens

L’initiative populaire visant à interdire les minarets ne vise pas le terrorisme islamique. En effet, tout ce qui est pointu n'est pas un missile. Non: l’initiative vise en réalité la liberté religieuse. Quelques allumés islamophobes s'appuient sur la peur de l’Islam pour provoquer un débat national destructeur. La victime de ce débat ne sera pas l’extrémisme religieux. Mais bien, au contraire, la paix religieuse et le dialogue interconfessionnel. Et notre droit à tous de croire ou de ne pas croire...

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Minarets: quelques échos dans la presse internationale

115.000 Suisses exigent un vote contre la construction de minarets




La droite populiste suisse a réuni plus de 100.000 signatures pour réclamer l'organisation d'un vote contre la construction de minarets, ont annoncé mardi les promoteurs de l'initiative.
L'initiative populaire contre ces édifices a été déposée auprès du gouvernement, forte de près de 115.000 signatures, soit largement plus que le minimum de 100.000 nécessaires pour organiser une consultation. Dès le dépôt du texte, le gouvernement suisse a fait savoir qu'il appellerait le peuple à le rejeter lors du vote qui n'interviendra pas avant de nombreux mois.

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En tête des initiants, les UDC Ulrich Schlüer et Thomas Fuchs.

En tête des initiants, les UDC Ulrich Schlüer et Thomas Fuchs. [Keystone]

L'initiative anti-minarets déposée à Berne

Le peuple suisse devra vraisemblablement se prononcer sur l'initiative populaire "contre la construction de minarets". Elle a été déposée mardi à Berne, munie de 114'895 signatures. Les réactions n'ont pas tardé.

Le comité d'initiative a profité du dépôt du texte mardi à Berne pour réaffirmer ses griefs. Les minarets ne sont pas des constructions à caractère religieux, à ses yeux mais «le symbole apparent d'une revendication politico religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux».

«Celui qui, comme c'est le cas dans l'islam, place la religion au-dessus de l'Etat, se trouve en contradiction totale avec la constitution fédérale», poursuivent les initiants, représentants de l'UDC et de l'Union démocratique fédérale (UDF).

L'idée d'une interdiction générale, pure et simple des minarets a été lancée en pleine polémique autour de plusieurs projets de construction dont ceux de Wangen (SO) et de Langenthal (BE). Il existe en Suisse deux mosquées avec des minarets, à Zurich et à Genève, sans pour autant que ces édifices soient utilisés pour appeler à la prière.

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Nouveau drame de l'immigration

La Costa del Sol, au sud de l'Espagne. (AFP)
Un nouveau drame de l’immigration clandestine s’est joué hier, au large de la Costa del Sol, avec la disparition de 14 immigrés clandestins après le naufrage de l’embarcation avec laquelle ils tentaient de rallier le sud de l’Espagne.
Le bateau avec lequel ces clandestins, de nationalité nigériane, tentaient de gagner l’Espagne depuis le Maroc, a chaviré au moment où un navire de secours tentait de lui porter assistance.

A lire dans le Nouvel Obs

Gloria Capt à la tête de la CCCI

Image_3[1]Gloria Capt présidera la Chambre consultative des immigrés durant cette législature. Les tensions entre la population de Vallorbe et les requérants sont l’une des priorités de la députée radicale yverdonnoise.
Nommée il y a quelques jours, la députée radicale yverdonnoise Gloria Capt présidera la Cham­bre cantonale consultative des immigrés (CCCI) jusqu’à la fin de la législature. La loi cantonale – et son règlement d’application, validé en décembre 2007 par le Conseil d’Etat – renforcent le rôle de la CCCI, visant l’amélioration de l’intégration des étrangers et la lutte contre le racisme. Avec la coordinatrice du Bureau de l’in­tégration, la CCCI est désormais l’un des deux organes de la politi­que cantonale d’intégration. For­mée de personnalités de milieux associatifs d’origine étrangère et de représentants communaux, elle compte pour la première fois cinq délégués de commissions consultatives locales.
– Quels sont les défis que la CCCI s’apprête à relever?

– Il s’agit tout d’abord d’élaborer notre programme de travail. Ce­lui- ci doit définir les objectifs et les actions de la CCCI pour la législature. Il doit être remis pour consultation au Conseil d’Etat d’ici au 31 décembre pro­chain. C’est un délai relativement court en regard de la durée d’ap­plication du programme, et donc de son importance. De plus, un groupe de travail a déjà été formé en vue des prochaines As­sises de l’immigration, qui se dérouleront au printemps pro­chain.
– A Vallorbe, la cohabitation entre requérants et population crée des tiraillements. Ce dossier figure-t-il parmi vos priorités?

– Absolument, cela fait partie des préoccupations de la Chambre. C’est d’autant plus vrai que le syndic de Vallorbe, Laurent Francfort, y siège également (ndlr: il a été nommé par le Conseil d’Etat, à l’instar des 21 autres membres de la CCCI).
Preuve de l’importance que l’Etat de Vaud accorde à cette problé­matique.
– Mais quel est le poids réel de la CCCI?

– En préambule, il faut peut-être préciser qu’elle est totalement indépendante du Conseil d’Etat, même si nous collaborons étroi­tement. De plus, notre rôle est certes consultatif, mais si la CCCI émet des avis pertinents, je ne doute pas que le Conseil d’Etat en tiendra compte.
SANDRINE FATTEBERT

Du colonialisme aux "nouvelles formes de racisme" dans les pays développés mercredi 9 juillet 2008


Dans le contexte de l’après guerre, marqué par la lutte idéologique entre le bloc occidental et le bloc socialiste, émerge la prise de conscience collective pour lutter contre tout type de domination et contre toutes les formes de marginalisation des peuples. Cela a représenté un pas historique qui a montré aux peuples opprimés qu’il est possible de construire des alternatives. Bandung s’inscrit dans cet espace et est le résultat d’évènements extrêmement importants qui ont eu des conséquences politico-idéologiques sur les différentes luttes de libération nationale et de conquête de l’indépendance.


par Mireille Mendès France

Les peuples jusque là ignorés et dépossédés de tout droit, considérés comme assujettis à la métropole, sous l’idée force du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, se rebellent contre le statut quo imposé par la violence de la domination coloniale des Etats européens. C’est au cours de ces années 1950-1960 qu’un troisième monde émerge : le tiers-monde qui revendique lui aussi sa place dans les relations internationales et sa part dans le partage des richesses de la planète. C’est dans ce contexte que Fanon s’inscrit, il est important pour lui que tous les peuples colonisés fassent valoir leur droit et que le droit international s’applique à tous. Il exhorte, dans les Damnés de la terre, le tiers monde à sortir du face à face à l’Europe et de trouver des solutions aux problèmes auxquels il est confronté et que cette dernière n’a pas su résoudre...
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UE: accord entre les Vingt-Sept sur le Pacte sur l'immigration

CANNES — Les pays de l'Union européenne ont apporté leur soutien au projet français de Pacte sur l'immigration, lundi lors de la réunion des ministres de l'Intérieur et de la Justice des 27 pays de l'UE à Cannes. Le texte a été nettement revu à la baisse pour tenir compte des réticences espagnoles notamment.

Selon le ministre français de l'Immigration et de l'Identité nationale Brice Hortefeux, les pays de l'UE ont apporté leur soutien unanime au Pacte.

La présidence française de l'UE espère obtenir une adoption de ce pacte par les Etats-membres en octobre. L'objectif est de définir pour la première fois une "politique commune de l'immigration et de l'asile" en Europe, fortement inspirée de "l'immigration 'choisie'" pratiquée en France depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.

"L'Union européenne n'a pas les moyens d'accueillir dignement tous les migrants qui espèrent y trouver une vie meilleure", peut-on lire dans le projet de Pacte rendu public par Paris. Le texte juge en particulier "impératif que chaque Etat-membre prenne en compte les intérêts de ses partenaires dans la définition et la mise en oeuvre de ses politiques d'immigration, d'intégration et d'asile".

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