vendredi 29 avril 2005

Les défenseurs des sans-papiers à l'offensive

En page trois de 24heures, la contre attaque des défenseurs des sans-papiers se développe sur plusieurs points. Le Collectif vaudois demande au Conseil d’Etat de régulariser tous les clandestins. Et lui suggère d’utiliser son droit d’initiative à cet effet.

Le CVSSP demande ainsi au Conseil d' Etat de chercher des solutions en commun avec les autres gouvernements des cantons romands. Autre demande, la mise en œuvre d'une initiative cantonale, sur le plan fédéral, pour une régularisation de tous les sans-papiers du pays. Jean-Michel Dolivo: «Une disposition transitoire serait introduite dans la Constitution disant que toute personne au bénéfice d'un contrat de travail a droit à une autorisation de séjour.»

La FEPS soutient Schengen/Dublin

Le Conseil de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) se déclare favorable à la signature des accords de Schengen et Dublin en tant qu’ils sont un moyen de promouvoir la justice, de protéger le droit et de favoriser la participation politique. Mais il demande aussi que l’application des accords se fasse dans le respect de la dignité humaine....
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Requérants déboutés interdits de travail

Les requérants d'asile dont la décision de renvoi est entrée en force ne pourront plus exercer d'activité lucrative dans le canton. Telle est la décision prise hier par le Département des institutions et des relations extérieures (DIRE). Par cette politique, le DIRE adapte la pratique cantonale en matière de travail des requérants sur la Loi fédérale sur l'asile (LAsi). Cette mesure ne touche pas le groupe des «523», soit les 330 requérants qui bénéficient pour la plupart du moratoire, mais vise en priorité les 175 Erythréens et Ethiopiens écartés d'office par la circulaire Metzler. Une décision particulièrement
pernicieuse selon Cesla Amarelle, vice-présidente du Parti socialiste vaudois, puisque ces personnes, qui ne peuvent pas faire office des mesures de contraintes (elles viennent de pays où les renvois ne sont pas exigibles) sont condamnées à l'aide sociale. «Ils sont pris en sandwich ici et en plus privés de leur droit de travail». De plus, cette décision intervient alors que le droit à l'aide sociale d'urgence pour les requérants a été réintroduit. Cesla Amarelle: «Dans ce contexte, le seul objectif politique de cette mesure est de finir par dire que ces gens sont des assistés qui coûtent cher à la société»
Brève info lue dans 24heures et lecourrier