Bluewin Infos - Albanais 'criminels': les victimes n'abandonnent pas leur plainte
La plainte déposée contre le ministre de la justice Christoph Blocher n'est pas encore classée. L'avocat des deux Albanais qu'il avait traités de "criminels" dans un discours va faire recours contre la non-entrée en matière du ministère public bernois.
lundi 3 juillet 2006
Loi sur l'asile, le front de l'opposition s'élargit
Lisez absolument cet excellente synthèse des débuts de la campagne pour le double non, parue dans l'Hebdo, le 29 juin 2006 sous la plume d'Alain Rebetez.
Bex. la communauté noire touchée
Les suites de la bagarre impliquant des requérants d'asile dans un bar à Bex inquiète. Karl Grünberg d'SOS racisme craint l'amalgame, il craint aussi ceux qui disent qu'il faudra peut-être un mort pour que les choses changent. Débat entre Karl Grünberg, secrétaire général de Accor SOS Racisme, et Peter Rotenbühler, rédacteur en chef du Matin.
Ecoutez le débat de Forum sur La Première
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Fortes menaces néonazies sur le Grütli
Lire l'article d'elisabeth Eckert-Dunning dans la Tribune de Genève
Le 1er Août prochain, la mobilisation policière sera à la hauteur du G8 à Genève ou du Forum de Davos.
On croyait les festivités du 1er Août au Grütli sous contrôle. A la suite, en effet, de troubles répétés depuis 1997 – dont les insultes proférées l'an dernier à l'encontre de l'orateur et conseiller fédéral Samuel Schmid par quelque 700 extrémistes de droite –, les organisateurs ont ainsi décidé de limiter l'accès à la plaine bordant le lac des Quatre-Cantons, en imposant des billets nominatifs, dont l'attribution sera soumise à l'aval des autorités policières.
Las! Selon les révélations de la SonntagsZeitung d'hier, les groupuscules suisses néonazis sont à nouveau sur le pied de guerre. Sur leurs sites Internet, les leaders d'extrême droite appellent en effet leurs troupes à fondre en masse sur le Grütli, le jour de la Fête nationale: «Cette limitation de l'accès est un dévoiement grave de nos droits. C'est une provocation. Personne ne nous arrêtera», peut-on lire sur la page de garde de l'un de ces sites.
Mais là n'est pas la seule raison de cet appel au débarquement musclé – voire armé – émis tous azimuts. Le choix de l'orateur 2006 serait également en cause. Il s'agit ainsi de Markus Rauh, ancien président du groupe Swisscom et, surtout, ardent opposant à la future loi sur l'asile et les étrangers, qui sera soumise au peuple le 24 septembre prochain.
Face à ces menaces sur Internet, la police schwytzoise vient de faire recours à ses collègues alémaniques, non seulement de Suisse centrale, mais également d'Argovie et de Soleure. Selon le journal dominical, l'engagement des forces de l'ordre devrait, dès lors, être sans commune mesure pour protéger le Grütli et surtout la petite ville de Brunnen. En nombre, ce dernier pourrait atteindre celui qui fut nécessaire, pour les différentes polices cantonales, lors du G8 de 2003 à Genève ou du Forum de Davos, soit plus 700 policiers.
Le 1er Août prochain, la mobilisation policière sera à la hauteur du G8 à Genève ou du Forum de Davos.
On croyait les festivités du 1er Août au Grütli sous contrôle. A la suite, en effet, de troubles répétés depuis 1997 – dont les insultes proférées l'an dernier à l'encontre de l'orateur et conseiller fédéral Samuel Schmid par quelque 700 extrémistes de droite –, les organisateurs ont ainsi décidé de limiter l'accès à la plaine bordant le lac des Quatre-Cantons, en imposant des billets nominatifs, dont l'attribution sera soumise à l'aval des autorités policières.
Las! Selon les révélations de la SonntagsZeitung d'hier, les groupuscules suisses néonazis sont à nouveau sur le pied de guerre. Sur leurs sites Internet, les leaders d'extrême droite appellent en effet leurs troupes à fondre en masse sur le Grütli, le jour de la Fête nationale: «Cette limitation de l'accès est un dévoiement grave de nos droits. C'est une provocation. Personne ne nous arrêtera», peut-on lire sur la page de garde de l'un de ces sites.
Mais là n'est pas la seule raison de cet appel au débarquement musclé – voire armé – émis tous azimuts. Le choix de l'orateur 2006 serait également en cause. Il s'agit ainsi de Markus Rauh, ancien président du groupe Swisscom et, surtout, ardent opposant à la future loi sur l'asile et les étrangers, qui sera soumise au peuple le 24 septembre prochain.
Face à ces menaces sur Internet, la police schwytzoise vient de faire recours à ses collègues alémaniques, non seulement de Suisse centrale, mais également d'Argovie et de Soleure. Selon le journal dominical, l'engagement des forces de l'ordre devrait, dès lors, être sans commune mesure pour protéger le Grütli et surtout la petite ville de Brunnen. En nombre, ce dernier pourrait atteindre celui qui fut nécessaire, pour les différentes polices cantonales, lors du G8 de 2003 à Genève ou du Forum de Davos, soit plus 700 policiers.
Ruth Dreifuss sert la soupe et défie Blocher à la Comédie
Ecoutez l'émission
Lire l'article de Isabelle Jan-Hess dans la Tdg
Invitée de la Soupe est pleine hier matin, Ruth Dreifuss ne s'est pas laissé piéger par les chroniqueurs de cette émission satirique du dimanche.
Au contraire, elle s'est prise au jeu des interventions décalées et sarcastiques. On y a appris, par exemple, qu'elle déteste la Suze, malgré une rumeur qui la poursuit depuis quelques années. Longtemps «tête de turc» de ce rendez-vous dominical, Ruth Dreifuss a démontré qu'elle n'était pas rancunière. Elle a répliqué avec humour aux verves des animateurs et s'est amusée des sketches déjantés, tout comme le public hilare. Une revue de l'actualité épicée et truculente.
Pas encore au placard
A ceux qui l'avaient rangée un peu trop vite au placard elle a prouvé sa détermination à se battre contre la révision des lois sur l'asile et les étrangers, présentées par le Conseil fédéral. Devant un public et des chroniqueurs acquis au combat de cette femme chaleureuse, celle-ci a su à chaque fois contrer les piques acerbes pour ramener la discussion sur son engagement actuel. «On ne peut pas laisser humilier ainsi des gens. Toute l'Europe serre les boulons en matière d'asile, mais la Suisse y met un zèle particulier.» Pour l'imitateur Yann Lambiel il y avait «la liste de Schindler, maintenant on aura la liste de Blocher». Ruth Dreifuss ironise, «je serai dans la distribution».
Droit de réserve, oui mais…
Amorcée sur sa notoriété, elle reconnaît profiter de cet intérêt médiatique. «Tant mieux si ç'est pour une bonne cause.» La première femme à avoir présidé aux destinées de la Suisse reconnaît avoir observé un droit de réserve durant ses neuf années passées au Conseil fédéral. «Mais ni avant ni après. Je me suis toujours battue selon mes convictions.»
Ruth Dreifuss soutient aussi Micheline Calmy Rey qui a récemment fait état de ses doutes quant à l'application de ces lois. «Elle ne casse pas la collégialité, elle joue son rôle en émettant des craintes face à un projet de loi inhumain.»
Christoph Blocher a, lui, préféré refuser de débattre avec Ruth Dreifuss sur le sujet, prétextant un devoir de réserve. L'ancienne conseillère fédérale va passer l'été à sillonner le pays pour «expliquer aux gens les réelles motivations de ces lois et leurs conséquences».
Elle se réjouit déjà que des élus de droite rejoignent son point de vue et que des cantons s'opposent officiellement à la révision des lois. Lorsqu'on lui demande quel verdict sortira des urnes le 24 septembre, elle répond du tac au tac: «Comme vous le dirait Köbi Kuhn avant un match, on va gagner.»
Lire aussi le compte rendu du Matin
Le malaise sur l’émigration clandestine
Lire cet opinion de l'avocat Mamadou Diallo
Pour quel obscur et coupable silence le Sénégal officiel se refuse aujourd’hui à se prononcer clairement sur les images de détresse de ces jeunes Sénégalais embarqués dans des pirogues de fortune défiant, au prix de leur vie, la mer pour atteindre le Nord ?...
Pour quel obscur et coupable silence le Sénégal officiel se refuse aujourd’hui à se prononcer clairement sur les images de détresse de ces jeunes Sénégalais embarqués dans des pirogues de fortune défiant, au prix de leur vie, la mer pour atteindre le Nord ?...
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