»La Fondation vaudoise pour l’accueil des requérants d’asile (Fareas) vit un tournant en ce début d’année. D’abord en termes de fonctionnement puisqu’elle part sur de nouvelles bases. Ensuite au niveau de ses missions, dans la mesure où c’est elle qui sera désormais chargée de l’aide d’urgence en faveur des personnes en situation irrégulière, notamment les NEM (requérants ayant fait l’objet d’une décision de non-entrée en matière).
Dans les prochaines semaines, le Grand Conseil devrait par ailleurs se prononcer sur une proposition de modifier la structure juridique de la fondation.
L'article de J.-M. J. dans 24heures
Elle a beau ne pas figurer à l’ordre du jour de la première séance de l’année du Grand Conseil, la loi sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étranger (LARA) s’annonce comme l’un des grands dossiers parlementaires du début d’année. Et pour cause. C’est cette loi qui réunit désormais dans un texte unique l’ensemble des bases légales concernant la délégation des tâches liées à l’assistance, à l’hébergement, à l’encadrement médicosanitaire et à l’accompagnement social des demandeurs d’asile. Alors que la crise relative au groupe dit des «523» n’est toujours pas résolue, cette loi ne manquera pas de susciter le débat entre élus.
Dans les grandes lignes, ce nouveau texte légal prévoit que le Département des institutions et des relations extérieures sera désormais le seul directement concerné par l’asile. De plus, le Conseil d’Etat verra son contrôle renforcé sur la Fareas. Le projet de loi se complète par ailleurs de projets de décret qui assurent notamment l’assainissement financier de la Fareas.
«Errements du passé»
Du côté de la commission ad hoc du Grand Conseil, diverses propositions sont à relever. D’abord celle demandant la création d’une commission cantonale consultative en matière d’asile, comme cela existe dans le canton de Neuchâtel. «Cela donnerait ainsi l’opportunité d’entendre la voix d’experts», explique la députée socialiste Michèle Gay Vallotton. La commission propose ensuite de revoir la structure juridique de la Fareas «en raison des errements du passé». La solution qui sera discutée en plénum sera celle d’un établissement de droit public, une solution d’ores et déjà acceptée par le Conseil d’Etat. Ce changement n’interviendra toutefois pas avant le 1er janvier 2008.
Autre aspect de la LARA, la prise en charge par la Fareas de l’aide d’urgence en faveur des personnes en situation irrégulière. Et donc, parmi eux, les NEM. Dès l’entrée en vigueur de la loi, cela signifiera que cette aide ne sera alors accordée qu’en nature. Une situation inacceptable pour la gauche, comme le note Michèle Gay Vallotton: «Quand les requérants sont encore sur notre territoire, on estime qu’ils doivent pouvoir bénéficier au minimum de l’aide d’asile, qui est déjà moindre que l’aide sociale. A nos yeux, il est dangereux de mettre des gens en situation de devoir trouver de l’argent parce qu’on ne leur donne pas un minimum. C’est la porte ouverte à des dérapages.»
jeudi 5 janvier 2006
Morges - Eric Voruz préface un ouvrage émouvant
Le journal La Côte nous présente un ouvrage sur le passage dans la clandestinité d'une famille de requérant, la préface en est écrite par Eric Voruz, le syndicaliste et syndic de Morges:
Clandestinité oblige, c’est le titre d’un livre récemment publié par les Editions Cabédita à Yens. Signé Catherine Vallat et Raphy Buttet, cet ouvrage est le récit vrai et émouvant de l’entrée en clandestinité d’une famille de requérants d’asile, provenant d’une ancienne république d’une Union soviétique en décomposition....
Arméniens d’origine, établis en Georgie, les Mirzayan, le père, la mère et trois enfants, sont contraints de quitter ce pays, où le père, commerçant, se voit sans cesse racketté par des membres d’une police corrompue. Réfugiés économiques ou politiques, peu importe, la demande d’asile déposée à leur arrivée en Suisse, est écartée par l’Office fédéral des réfugiés. Le compte à rebours est lancé. Tandis que des sympathisants, dont la narratrice, Cloé, elle-même municipale aux affaires sociales du village où les Mirzayan ont vécu auparavant douze mois au grand jour en s’efforçant de s’intégrer, recherchent une solution d’accueil du côté du Québec. La famille doit se réfugier dans une ferme perdue du Jura, où elle sera soutenue matériellement et moralement durant toute une année par une bande de copains, unis par un même comportement citoyen. Loin de toutes descriptions romantiques de retraite bucolique au grand air, les difficultés affrontées par ces cinq personnes durant ce long huis clos, exacerbées par l’incertitude et par l’angoisse, sont abordées très franchement: frustrations des uns et des autres, dépression du père de famille et anorexie de la fille aînée adolescente ponctuent le quotidien. L’histoire finit bien cependant. Rejetés par une Suisse bien pensante et frileuse, à laquelle Cloé exprime à plusieurs reprises sa révolte et son indignation, les Mirzayan parviendront enfin à se faire une place dans ce nouveau monde.
Clandestinité oblige, c’est le titre d’un livre récemment publié par les Editions Cabédita à Yens. Signé Catherine Vallat et Raphy Buttet, cet ouvrage est le récit vrai et émouvant de l’entrée en clandestinité d’une famille de requérants d’asile, provenant d’une ancienne république d’une Union soviétique en décomposition....
Arméniens d’origine, établis en Georgie, les Mirzayan, le père, la mère et trois enfants, sont contraints de quitter ce pays, où le père, commerçant, se voit sans cesse racketté par des membres d’une police corrompue. Réfugiés économiques ou politiques, peu importe, la demande d’asile déposée à leur arrivée en Suisse, est écartée par l’Office fédéral des réfugiés. Le compte à rebours est lancé. Tandis que des sympathisants, dont la narratrice, Cloé, elle-même municipale aux affaires sociales du village où les Mirzayan ont vécu auparavant douze mois au grand jour en s’efforçant de s’intégrer, recherchent une solution d’accueil du côté du Québec. La famille doit se réfugier dans une ferme perdue du Jura, où elle sera soutenue matériellement et moralement durant toute une année par une bande de copains, unis par un même comportement citoyen. Loin de toutes descriptions romantiques de retraite bucolique au grand air, les difficultés affrontées par ces cinq personnes durant ce long huis clos, exacerbées par l’incertitude et par l’angoisse, sont abordées très franchement: frustrations des uns et des autres, dépression du père de famille et anorexie de la fille aînée adolescente ponctuent le quotidien. L’histoire finit bien cependant. Rejetés par une Suisse bien pensante et frileuse, à laquelle Cloé exprime à plusieurs reprises sa révolte et son indignation, les Mirzayan parviendront enfin à se faire une place dans ce nouveau monde.
Vous reprendrez bien un peu de consensus constructif...
Pour l'an nouveau : l'opinion du député radical Jean Martin dans 24heures
La polarisation agressive est une tendance actuelle forte en politique, dans notre pays et ailleurs. Encore qu’il y ait d’autres évolutions: le cabinet de coalition mis en place en Allemagne, le Conseil d’Etat nouveau élu par nos voisins genevois.
Commentaires sur la fin de l’année politique vaudoise 2005: en premier lieu, souligner l’adoption d’un budget cantonal avec un déficit modéré, maîtrisé, par 80% des députés — du jamais-vu dans le passé récent. Encourageant de voir comment, malgré l’insatisfaction que chacun peut avoir par rapport à tel élément de sa propre doctrine, tous les partis sauf un ont reconnu la qualité des efforts du gouvernement pour redresser la situation financière.
S’agissant du dossier qui longtemps a semblé bloqué, des requérants déboutés (le groupe dit des «523», qui sont encore environ 250) et de celui d’Ethiopiens et d’Erythréens qui sont ici, intégrés, depuis des années, il y a des rais de lumière. On n’ose pas encore s’en réjouir, les chances de règlement restent ténues, mais il apparaît que le Conseil d’Etat entre en matière et c’est important. De plus, quand une conseillère d’Etat bernoise, de réputation pourtant ferme, recommande que Vaud propose aux autres cantons de l’aider à persuader la Berne fédérale qu’il ne faut pas persister dans une voie sans issue, cela redonne un sens — vraiment! — à la notion classique de «chers et fidèles Confédérés». Après les affrontements des derniers dixhuit mois, une solution acceptable pour tous serait un signe fort de volonté de travailler en concertation. Volonté dont nous continuerons à avoir besoin sur d’autres sujets! Illustration aussi de ce qu’on sait reconnaître que les faits sont toujours têtus.* Autre sujet, ce qu’on appelait l’instruction publique: on pensait que dans ce domaine la plupart des haches de guerre étaient enterrées — entre autres parce que là aussi le Conseil d’Etat a admis une certaine réalité et des modifications de la loi. Un collègue député a cru pouvoir utiliser la grave crise des banlieues françaises pour tirer des parallèles acrobatiques avec l’école vaudoise. Plus qu’audacieux, ce qui lui a valu de fermes réponses dans 24 heures du 21 décembre… Il est permis d’espérer que ce genre d’escarmouches ne va pas détruire le presque consensus auquel on était arrivé.
Même s’il y a lieu de rester réservé vis-à-vis des sondages, à noter enfin celui indiquant qu’une majorité de Suisses ne souhaiteraient pas la réélection de conseillers fédéraux qui s’illustrent par une grande désinvolture à l’égard de la collégialité qui historiquement caractérise le fonctionnement de nos Exécutifs — et qui est bien ancrée même si elle ne découle pas d’un texte formel. Il est bon de voir que, si le public ne déteste pas être stimulé par des tribuns provocants, il ne les suit pas quand ils cassent le système. A l’orée de 2006, il reste certain que, pour la Suisse, il n’y aura pas à l’avenir de prospérité facile, certaines adaptations nécessaires seront rudes. Mais ce ne sont pas les réformes «à la hache» qui apporteront la solution. Sachons cultiver la valeur de la négociation et du dialogue, laborieux mais fructueux, et souhaitons-nous une année 2006 dynamique, ambitieuse, où une atmosphère apaisée sur certains fronts permettra de se consacrer à d’autres défis qui demandent action.
* A propos de l’apport à notre pays de personnes venues d’ailleurs — et des conditions bien difficiles qu’elles ont rencontrées — je recommande Victor le Conquérant, de Raymond Durous, Editions de l’Aire, 2005. Histoire remarquable.
La polarisation agressive est une tendance actuelle forte en politique, dans notre pays et ailleurs. Encore qu’il y ait d’autres évolutions: le cabinet de coalition mis en place en Allemagne, le Conseil d’Etat nouveau élu par nos voisins genevois.
Commentaires sur la fin de l’année politique vaudoise 2005: en premier lieu, souligner l’adoption d’un budget cantonal avec un déficit modéré, maîtrisé, par 80% des députés — du jamais-vu dans le passé récent. Encourageant de voir comment, malgré l’insatisfaction que chacun peut avoir par rapport à tel élément de sa propre doctrine, tous les partis sauf un ont reconnu la qualité des efforts du gouvernement pour redresser la situation financière.
S’agissant du dossier qui longtemps a semblé bloqué, des requérants déboutés (le groupe dit des «523», qui sont encore environ 250) et de celui d’Ethiopiens et d’Erythréens qui sont ici, intégrés, depuis des années, il y a des rais de lumière. On n’ose pas encore s’en réjouir, les chances de règlement restent ténues, mais il apparaît que le Conseil d’Etat entre en matière et c’est important. De plus, quand une conseillère d’Etat bernoise, de réputation pourtant ferme, recommande que Vaud propose aux autres cantons de l’aider à persuader la Berne fédérale qu’il ne faut pas persister dans une voie sans issue, cela redonne un sens — vraiment! — à la notion classique de «chers et fidèles Confédérés». Après les affrontements des derniers dixhuit mois, une solution acceptable pour tous serait un signe fort de volonté de travailler en concertation. Volonté dont nous continuerons à avoir besoin sur d’autres sujets! Illustration aussi de ce qu’on sait reconnaître que les faits sont toujours têtus.* Autre sujet, ce qu’on appelait l’instruction publique: on pensait que dans ce domaine la plupart des haches de guerre étaient enterrées — entre autres parce que là aussi le Conseil d’Etat a admis une certaine réalité et des modifications de la loi. Un collègue député a cru pouvoir utiliser la grave crise des banlieues françaises pour tirer des parallèles acrobatiques avec l’école vaudoise. Plus qu’audacieux, ce qui lui a valu de fermes réponses dans 24 heures du 21 décembre… Il est permis d’espérer que ce genre d’escarmouches ne va pas détruire le presque consensus auquel on était arrivé.
Même s’il y a lieu de rester réservé vis-à-vis des sondages, à noter enfin celui indiquant qu’une majorité de Suisses ne souhaiteraient pas la réélection de conseillers fédéraux qui s’illustrent par une grande désinvolture à l’égard de la collégialité qui historiquement caractérise le fonctionnement de nos Exécutifs — et qui est bien ancrée même si elle ne découle pas d’un texte formel. Il est bon de voir que, si le public ne déteste pas être stimulé par des tribuns provocants, il ne les suit pas quand ils cassent le système. A l’orée de 2006, il reste certain que, pour la Suisse, il n’y aura pas à l’avenir de prospérité facile, certaines adaptations nécessaires seront rudes. Mais ce ne sont pas les réformes «à la hache» qui apporteront la solution. Sachons cultiver la valeur de la négociation et du dialogue, laborieux mais fructueux, et souhaitons-nous une année 2006 dynamique, ambitieuse, où une atmosphère apaisée sur certains fronts permettra de se consacrer à d’autres défis qui demandent action.
* A propos de l’apport à notre pays de personnes venues d’ailleurs — et des conditions bien difficiles qu’elles ont rencontrées — je recommande Victor le Conquérant, de Raymond Durous, Editions de l’Aire, 2005. Histoire remarquable.
Lettres suite à la rubrique des fenêtres de l'Avent "Asile"
Pour clôre la série des 24 fenêtres de l'Avent, trois lettres de lecteurs publiées dans 24heures :
Un Avent plein d’humanité
Vingt-quatre portes, 24 portraits remplis d’espoirs et de désespoirs, 24 êtres humains qui luttent pour vivre, pour travailler, pour trouver le bonheur! Le calendrier de l’Avent de cette année était plein d’humanité et m’a particulièrement touchée. Que de courage il a fallu à ces personnes pour témoigner de leur précarité et de leurs préoccupations. Merci d’avoir ouvert ces portes sur une réalité que l’on ne veut pas forcément connaître. J’espère que durant l’année prochaine toutes ces personnes recevront leur permis.
Emmanuelle Baumgartner, Crans-près-Céligny
Que diront nos enfants?
Un GRAND merci à 24 heures pour ses interviews de requérants d’asile. Ainsi, ceux qui ont peur des étrangers ont pu voir que ces requérants regrettent fort d’être privés du droit de travailler. Que diront nos enfants, dans vingt ans, en apprenant comment le SPOP, la police et le gouvernement central ont traité ces rescapés des guerres? Je connais personnellement quelques requérants: ce qu’ils vivent est à la limite du supportable!
Juliette Goy, Lutry
Nous avons eu un vécu
Merci de redonner de l’humanité aux requérants d’asile. Je vous remercie du fond du coeur pour ces deux colonnes quotidiennes réservées aux demandeurs d’asile sous la plume de Martine Clerc. Dommage qu’elles s’arrêtent à Noël, car j’aurais bien voulu qu’elles deviennent permanentes. Car ce genre de témoignages manque cruellement dans la presse suisse. Résultat: une diabolisation forcenée sur fond de sensationnalisme très souvent gratuit. On semble ainsi oublier qu’il s’agit d’êtres humains qui ont eu un vécu avant d’arriver en Suisse et qui maintenant y vivent dans la précarité mais dans la dignité — et non pas de numéros de matricule de dossiers logés à Berne.
Voilà pourquoi votre initiative est des plus louables. En effet, le fait de relater le vécu des demandeurs d’asile dans le canton de Vaud, avec leurs photos, redonne de l’humanité à ces êtres trop souvent stigmatisés du fait des écarts de conduite d’une minorité d’entre eux. Les derniers durcissements de la loi sur l’asile viennent malheureusement conforter ce triste constat.
Okita Lussamaki, journaliste demandeur d’asile, Vevey
Un Avent plein d’humanité
Vingt-quatre portes, 24 portraits remplis d’espoirs et de désespoirs, 24 êtres humains qui luttent pour vivre, pour travailler, pour trouver le bonheur! Le calendrier de l’Avent de cette année était plein d’humanité et m’a particulièrement touchée. Que de courage il a fallu à ces personnes pour témoigner de leur précarité et de leurs préoccupations. Merci d’avoir ouvert ces portes sur une réalité que l’on ne veut pas forcément connaître. J’espère que durant l’année prochaine toutes ces personnes recevront leur permis.
Emmanuelle Baumgartner, Crans-près-Céligny
Que diront nos enfants?
Un GRAND merci à 24 heures pour ses interviews de requérants d’asile. Ainsi, ceux qui ont peur des étrangers ont pu voir que ces requérants regrettent fort d’être privés du droit de travailler. Que diront nos enfants, dans vingt ans, en apprenant comment le SPOP, la police et le gouvernement central ont traité ces rescapés des guerres? Je connais personnellement quelques requérants: ce qu’ils vivent est à la limite du supportable!
Juliette Goy, Lutry
Nous avons eu un vécu
Merci de redonner de l’humanité aux requérants d’asile. Je vous remercie du fond du coeur pour ces deux colonnes quotidiennes réservées aux demandeurs d’asile sous la plume de Martine Clerc. Dommage qu’elles s’arrêtent à Noël, car j’aurais bien voulu qu’elles deviennent permanentes. Car ce genre de témoignages manque cruellement dans la presse suisse. Résultat: une diabolisation forcenée sur fond de sensationnalisme très souvent gratuit. On semble ainsi oublier qu’il s’agit d’êtres humains qui ont eu un vécu avant d’arriver en Suisse et qui maintenant y vivent dans la précarité mais dans la dignité — et non pas de numéros de matricule de dossiers logés à Berne.
Voilà pourquoi votre initiative est des plus louables. En effet, le fait de relater le vécu des demandeurs d’asile dans le canton de Vaud, avec leurs photos, redonne de l’humanité à ces êtres trop souvent stigmatisés du fait des écarts de conduite d’une minorité d’entre eux. Les derniers durcissements de la loi sur l’asile viennent malheureusement conforter ce triste constat.
Okita Lussamaki, journaliste demandeur d’asile, Vevey
Aide d’urgence: la Fareas rectifie
Contrairement à ce qui a été écrit dans l’édition du 4 janvier de 24heures , les requérants d’asile déboutés ne verront pas leurs conditions d’assistance changer avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi cantonale sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étrangers (LARA) au printemps prochain.
C’est la révision de la Loi fédérale sur l’asile (LAsi), adoptée par le Parlement suisse l’automne dernier et qui pourrait entrer en vigueur en 2007, qui introduit un changement de régime pour les personnes déboutées. Ces dernières n’auront alors effectivement plus droit qu’à une aide d’urgence, si le référendum actuellement en cours de récolte de signatures n’aboutit pas ou s’il est rejeté par le peuple.
C’est la révision de la Loi fédérale sur l’asile (LAsi), adoptée par le Parlement suisse l’automne dernier et qui pourrait entrer en vigueur en 2007, qui introduit un changement de régime pour les personnes déboutées. Ces dernières n’auront alors effectivement plus droit qu’à une aide d’urgence, si le référendum actuellement en cours de récolte de signatures n’aboutit pas ou s’il est rejeté par le peuple.
Inscription à :
Articles (Atom)