Parce que le monde n'est ni tout blanc ni tout noir ; Parce que chacun-e doit pouvoir s'exprimer dans le respect de l'autre ; Parce qu'aucune solution ne trouve ses racines dans la haine ou le rejet de l'autre et de ses différences ;
Nous, habitantes et habitants de Suisse, appelons les partis politiques, les lobbies et les médias du pays à refuser et condamner sans relâche toute démarche attisant la haine, la peur, le racisme ou la xénophobie. Signez la pétition
Lire l'article de Stéphane Bussard dans le Temps La campagne électorale menée par l'UDC en vue des élections fédérales du 21 octobre prochain n'est pas passée inaperçue à l'étranger. Des Etats-Unis au Royaume-Uni et de la France à l'Allemagne, les affiches représentant trois moutons blancs chassant un mouton noir valent à la Confédération des qualificatifs qui sont loin de la douceur chocolatée et alpine dont se targue le pays... Ainsi que l'article de Valérie de Graffenried qui met en évidence les dangers que fles moyens financiers illimités de l'UDC fait porter à la démocratie
Lire l'article du Monde La commission des lois du Sénat a infligé, mercredi 26 septembre, une sévère réécriture au projet de loi sur l'immigration, le texte emblématique que Nicolas Sarkozy avait tenu à inscrire au menu de la session extraordinaire du Parlement et qui doit être débattu en séance au Palais du Luxembourg à partir du 2 octobre.
"Ni moutons noirs ni moutons blancs, le racisme ne passera pas par nous".
Mardi dernier à Lausanne, ils étaient 2000 à contester la venue du Conseiller fédéral Christoph Blocher au Comptoir suisse. Sur la place de la Palut, plusieurs intervenants ont dit pourquoi il est, pour eux, urgent de dénoncer la politique blochérienne ainsi que la récente campagne d'affichage de l'UDC sur le renvoi des étrangers criminels qualifiée unanimement de "raciste". Parmi eux, la directrice du Centre Social Protestant vaudois, Hélène Küng. Mais d'autres chrétiens, dont certains engagés de longue date aux côtés des laissé-pour-compte et des migrants, ont choisi de ne pas participer à la manifestation de mardi. C'est le cas de Michel Racloz, responsable du Département Solidarités de l'Eglise catholique vaudoise.
Hautes Fréquences s'interroge : au nom de l'Evangile faut-il oui ou non, prendre position contre un parti gouvernemental et son leader ? Ceci au moment où des voix de plus en plus nombreuses, notamment celles de chrétiens engagés évoquent une dérive raciste et une menace pour la démocratie ?
Pourquoi, à la différence de la Fédération des communautés israélites de Suisse, la Conférence des évêques et la Fédération des Eglises protestantes de Suisse ont-elless choisi de ne pas prendre position officiellement face à cette campagne électorale ?
Trois chrétiens engagés s'expriments : Hélène Küng, Michel Racloz et Antoine Reymond, membre du Conseil synodal réformé vaudois, qui s'exprimera également au nom de l'Eglise catholique vaudoise.