vendredi 30 novembre 2007

Yvan Perrin fait la pub pour la société TASER


La presse française n'est pas dupe, elle identifie parfaitement cette opération marketing que la société TASER lance pour contrebalancer les effets des 6 décès intervenus en un mois en Amérique du Nord.

Lire l'article très complet de Eric Pelletier et Anne-Laure Pham dans l'Express

Deux parlementaires suisses se retrouvent dans la capitale française pour parler du Taser. La presse parisienne est en ébullition. «Le Matin» a invité Yvan Perrin et Anne-Catherine Menétrey-Savary dans la capitale française. Le député UDC s'est fait tirer dessus avec un Taser sous le regard catastrophé de la Verte.
Regardez la vidéo
Lire l'article du Matin
Le chef de la police de Neuchâtel, André Duvillard(qui est aussi le supérieur d'Yvan Perrin) explique à la radio que le taser est une arme dangereuse comme les autres. Il met le taser au même niveau que les autres armes à feu.
Ecoutez la séquence audio de la rsr

Regardez la séquence du 19h30 qui explique très clairement la différence énorme entre une démonstration de taser sur un homme entrainé et volontaire comme Yvan Perrin et l'utilisation de cette arme contre un homme stressé.
Conclusion de l'expert: cette arme ne doit pas être utilisée pour maitrîser quelqu'un mais uniquement en cas de légitime défense à la place d'une arme à feu...

On rappelle que le Conseil national a l'intention d'autoriser l'utilisation du taser dans les cas d'expulsions de requérants d'asile déboutés...

Enfin pour tout savoir sur le taser et la polémique qu'il suscite aller lire ce post

Immigration record aux USA

Lire l'article de Stéphane Bussard dans Le Temps
Les Etats-Unis ont établi un nouveau record en matière d'immigration. Une étude analysant le phénomène sur une période de sept ans montre que le pays n'a jamais atteint un tel niveau depuis les années 1920.


Selon l'étude du Center for Immigration Studies de Washington publiée jeudi par le New York Times, les Etats-Unis ont atteint une cote historique avec 10,3millions de nouveaux immigrants depuis l'an 2000. Plus de la moitié d'entre eux sont en situation illégale. Un habitant sur huit vivant aux Etats-Unis est un immigrant et la population totale d'étrangers venus s'établir outre-Atlantique s'élève à 37,9 millions de personnes.

En marge de l'asile

Travail au noir: "La loi actuelle est totalement hypocrite". Un article de Mehdi Atmani dans 24 Heures.

La nouvelle loi fédérale en matière de lutte contre le travail clandestin entrera en vigueur le 1er janvier 2008. Elle renforcera notamment les mesures de répression. Des employeurs vaudois évoquent ce sujet tabou.
ous ne sommes pas concernés par ce pro­blème. » A l’instar de François Dussart, directeur du Beau -Rivage Palace à Lausanne, les employeurs sont peu bavards lorsque l’on évoque le travail au noir. Pourtant, les secteurs de l’hôtellerie et du bâtiment sont les premiers demandeurs de travailleurs clandestins.
Le sujet est sensible et diffi­cilement quantifiable. Selon Roger Piccand, chef du Service de l’emploi de l’Etat de Vaud, 80% des infractions constatées en 2006 dans l’hôtellerie­restauration concernent la vio­lation des conventions collecti­ves de travail, même mineures. Sévèrement sanctionné en 2004 pour avoir employé des travailleurs au noir, Jean-­Jacques Gauer, directeur du Lausanne-Palace, voit d’un bon oeil le durcissement de la répression: «La loi actuelle est hypocrite et pas du tout adap­tée à la réalité du terrain.» Pour preuve, les difficultés qu’il rencontre à recruter du personnel pour des tâches peu
qualifiées. Désormais en règle, Jean-­Jacques Gauer s’interroge tout de même sur l’efficacité des mesures répressives: «A l’épo­que, nous avons reçu des amendes et versé des primes de départ. Mais ces tra­vailleurs clandestins sont tou­jours en Suisse.»
«Il serait suicidaire d’embaucher au noir»

Du côté du Beau-Rivage Pa­lace, le directeur se défend d’avoir fait appel à des clan­destins, parmi les trente-cinq nationalités présentes dans l’établissement. Par peur des sanctions notamment.
Même son de cloche chez un responsable d’une grande en­treprise romande de construc­tion: «Nous n’avons jamais employé de clandestins. D’ailleurs, on n’en compte presque plus dans la branche.» Un avis qui va à l’encontre du nombre d’infractions dénon­cées par la commission de con­trôle des chantiers. «Il serait suicidaire, pour les grandes entreprises, d’embaucher au noir. On ne va pas mettre en péril notre secteur d’activité pour quelques francs», expli­que le responsable.
Selon lui, la situation est tout autre dans les petites en­treprises, qui embauchent du personnel à la tâche. Il n’évo­que toutefois pas de cas précis. Tout comme les employeurs interrogés, cet entrepreneur n’a pas pris connaissance en détail de la nouvelle législa­tion. Il espère que son applica­tion «stoppera cette gan­grène » qui nuit à la profes­sion.