mercredi 21 septembre 2005
La Fareas devra soigner ses immeubles
Laure Pingoud dans 24heures nous apprends qu'Yverdon conditionne l'augmentation du nombre de NEM accueilli dans ses locaux des anciennes casernes:
Suite à la demande du conseiller communal Jean-François Troyon, la Municipalité d’Yver-don a obtenu de la Fareas qu’elle améliore l’encadrement des personnes logées dans ses immeubles de l’avenue Haldimand et de la rue de la Faïencerie. Tant que cette exigence ne sera pas respectée, l’Exécutif refusera de négocier l’augmentation du nombre de NEM accueillis aux casernes. La fondation souhaite en effet qu’il passe de cinquante à hui-tante. Les anciennes casernes d’Yverdon sont utilisées depuis mi-août par l’Etat de Vaud pour abriter des demandeurs d’asile frappés de non-entrée en matière (NEM). Bien forcée d’accepter cette décision, la Municipalité a négocié des mesures d’accompa-gnement avec la Fareas, allant d’une surveillance des NEM à une meilleure prise en charge des immeubles où la fondation loge les requérants. Et l’Exécutif yver-donnois refuse que la capacité d’accueil des anciennes casernes soit étendue tant qu’il n’aura pas obtenu satisfaction sur ce point. Alors qu’elle a accepté de limiter, dans un premier temps, la fré-quentation des lieux à cinquante personnes, la Fareas souhaite en effet étendre la capacité d’accueil à huitante places. «Nous serons plus à l’aise lorsque nous aurons redéfini cette capacité. Même si le nombre de NEM qui réapparaissent s’est stabilisé, la Confédération prononce chaque jour des non-entrées en matière, dont certains peuvent venir dans le canton de Vaud», explique Pierre Imhof, le directeur de la fonda-tion.
Mais celui-ci aimerait atteindre cet objectif d’entente avec la ville d’Yverdon. «Bien que la commune n’ait pas d’autorisation à donner d’un point de vue formel, nous aimerions garder une bonne collaboration et arriver à un accord sur les huitante.» Dans cet esprit, la Fareas a mis en oeuvre des mesures pour améliorer la vie dans ses immeubles.
Depuis le début du mois de septembre, un concierge — un requérant du locatif — assure l’entretien à la rue de la Faïencerie et joue le rôle de courroie de transmission entre les requérants et la fondation. Mais cette tâche n’est pas toujours facile pour Francisco Sebastiao: «Comme je suis aussi réfugié, les autres locataires m’écoutent, mais ne font pas forcément toujours ce que je dis.» Reste qu’il était difficile à la Fareas de trouver une personne extérieure prête à vivre dans l’immeuble pour en assurer la conciergerie.
Les lettres de lecteurs racistes ne doivent pas être publiées
Voici la dépêche de l'ATS
Pour un média, recevoir de nombreuses lettres à caractère discriminatoire, même latent, ne justifie pas la publication de l'une d'entre elles. C'est l'avis du Conseil suisse de la presse qui a admis une plainte contre "Migros Magazine".
L'hebdomadaire gratuit avait diffusé une lettre de lecteur laissant libre cours à des sentiments islamophobes, à la suite d'une interview intitulée "plaidoyer pour l'islam". Cette interview s'inscrivait en faux contre la vision simpliste d'une religion musulmane systématiquement violente et fondamentaliste.
Les nombreuses réactions très virulentes que la publication dit avoir reçues à la suite de cet article imposaient "une prudence particulière" dans le traitement du courrier des lecteurs, a fait savoir mardi l'instance déontologique dans un communiqué.
Dans le climat actuel d'hostilité à l'islam et aux musulmans, les rédactions doivent se montrer vigilantes face aux lettres de lecteurs au contenu discriminatoire, estime le Conseil suisse de la presse. Le phénomène doit, le cas échéant, être traité pour lui-même selon les règles journalistiques, poursuit-il.
Pour un média, recevoir de nombreuses lettres à caractère discriminatoire, même latent, ne justifie pas la publication de l'une d'entre elles. C'est l'avis du Conseil suisse de la presse qui a admis une plainte contre "Migros Magazine".
L'hebdomadaire gratuit avait diffusé une lettre de lecteur laissant libre cours à des sentiments islamophobes, à la suite d'une interview intitulée "plaidoyer pour l'islam". Cette interview s'inscrivait en faux contre la vision simpliste d'une religion musulmane systématiquement violente et fondamentaliste.
Les nombreuses réactions très virulentes que la publication dit avoir reçues à la suite de cet article imposaient "une prudence particulière" dans le traitement du courrier des lecteurs, a fait savoir mardi l'instance déontologique dans un communiqué.
Dans le climat actuel d'hostilité à l'islam et aux musulmans, les rédactions doivent se montrer vigilantes face aux lettres de lecteurs au contenu discriminatoire, estime le Conseil suisse de la presse. Le phénomène doit, le cas échéant, être traité pour lui-même selon les règles journalistiques, poursuit-il.
Gros travail réalisé à Montoz
Dans le Jura également les requérants d'asile sont maintenant engagés dans des travaux d'utilité publique. Voici l'article du JOurnal du Jura
Les communes de Court et de Sorvilier ont uni leurs effectifs de Protection civile de fin août au début septembre pour réaliser, avec le soutien d'une dizaine de requérants d'asile, deux chantiers dans un but d'utilité publique.
Les travaux ont été exécutés sur le versant nord du Montoz. Le premier, sur la commune de Court, avait pour objectif la remise en état des sentiers pédestres du Montoz. Le second, sur la commune de Sorvilier, consistait à construire un entonnoir pour amener l'eau du ruisseau des Rondenois dans une canalisation.
Pour se rendre aux restaurants du Prés Richard et de la Bluée sur le Montoz de Court, les habitués passent souvent par «Les Sentiers». Ce dédale de sentiers (il y a une multitude de variantes) part du bas de la charrière du Montoz à la hauteur du «Chemin des Combes», passe par le lieu dit «Contour du Sapin Blanc», pour rejoindre le haut de la Charrière juste avant la sortie de la forêt. Depuis plusieurs années, la Protection civile de Court a entrepris de remettre en état les sentiers aux alentours du village. C'est Bernard Leuenberger, conseiller communal et commandant de la Protection civile, qui a tenu à conduire à bien ce projet qui lui tenait particulièrement à cœur.
Sentiers endommagés par les motards
Contrairement au vieux chalet de l'abbé Bovet, ce ne sont pas que la neige et les rochers qui sont les principaux responsables de la détérioration des sentiers du Montoz, mais également les deux-roues, motos en tête, qui ont creusé le terrain de profonds sillons rendant le sentier difficilement praticable pour les randonneurs. C'est pourquoi, en plus des travaux de réfections, les travailleurs ont posé des chicanes aux endroits où le sentier quittait ou rejoignait la route. Ces obstacles n'ont pas la prétention d'être infranchissables pour un motard, mais visent surtout à exprimer la volonté de la commune de Court à réserver l'usage du sentier aux piétons.
Les travaux de réfection se sont surtout fait à la pelle et au pic. Les travailleurs, tant les requérants que les gens de la Protection civile, n'ont pas ménagé leurs efforts pour aplanir le sentier, creuser des rigoles et améliorer les passages délicats. Certains travaux ont cependant requis l'outillage lourd comme ces quelques marches taillées directement dans la roche calcaire au marteau piqueur.
La commune de Sorvilier a réalisé, au ruisseau des Rondenois, le onzième ouvrage de ce type. Le but de la construction est d'amener l'eau de crue du ruisseau dans une canalisation pour éviter d'inonder les champs et de les transformer en marécages difficilement exploitables.
C'est le garde forestier Samuel Burkhalter, conseiller communal à Sorvilier, qui a dirigé les travaux. Malgré leur taille importante, la réalisation de ces entonnoirs est un travail de précision qui a été exécuté de main de maître par les virtuoses de la tronçonneuse de Sorvilier. Au terme de cette semaine, le commandant de la PCi de Court, Bernard Leuenberger et son homologue de Sorvilier, David Nussbaumer, se sont déclarés très satisfaits du travail accompli. (p)
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Les communes de Court et de Sorvilier ont uni leurs effectifs de Protection civile de fin août au début septembre pour réaliser, avec le soutien d'une dizaine de requérants d'asile, deux chantiers dans un but d'utilité publique.
Les travaux ont été exécutés sur le versant nord du Montoz. Le premier, sur la commune de Court, avait pour objectif la remise en état des sentiers pédestres du Montoz. Le second, sur la commune de Sorvilier, consistait à construire un entonnoir pour amener l'eau du ruisseau des Rondenois dans une canalisation.
Pour se rendre aux restaurants du Prés Richard et de la Bluée sur le Montoz de Court, les habitués passent souvent par «Les Sentiers». Ce dédale de sentiers (il y a une multitude de variantes) part du bas de la charrière du Montoz à la hauteur du «Chemin des Combes», passe par le lieu dit «Contour du Sapin Blanc», pour rejoindre le haut de la Charrière juste avant la sortie de la forêt. Depuis plusieurs années, la Protection civile de Court a entrepris de remettre en état les sentiers aux alentours du village. C'est Bernard Leuenberger, conseiller communal et commandant de la Protection civile, qui a tenu à conduire à bien ce projet qui lui tenait particulièrement à cœur.
Sentiers endommagés par les motards
Contrairement au vieux chalet de l'abbé Bovet, ce ne sont pas que la neige et les rochers qui sont les principaux responsables de la détérioration des sentiers du Montoz, mais également les deux-roues, motos en tête, qui ont creusé le terrain de profonds sillons rendant le sentier difficilement praticable pour les randonneurs. C'est pourquoi, en plus des travaux de réfections, les travailleurs ont posé des chicanes aux endroits où le sentier quittait ou rejoignait la route. Ces obstacles n'ont pas la prétention d'être infranchissables pour un motard, mais visent surtout à exprimer la volonté de la commune de Court à réserver l'usage du sentier aux piétons.
Les travaux de réfection se sont surtout fait à la pelle et au pic. Les travailleurs, tant les requérants que les gens de la Protection civile, n'ont pas ménagé leurs efforts pour aplanir le sentier, creuser des rigoles et améliorer les passages délicats. Certains travaux ont cependant requis l'outillage lourd comme ces quelques marches taillées directement dans la roche calcaire au marteau piqueur.
La commune de Sorvilier a réalisé, au ruisseau des Rondenois, le onzième ouvrage de ce type. Le but de la construction est d'amener l'eau de crue du ruisseau dans une canalisation pour éviter d'inonder les champs et de les transformer en marécages difficilement exploitables.
C'est le garde forestier Samuel Burkhalter, conseiller communal à Sorvilier, qui a dirigé les travaux. Malgré leur taille importante, la réalisation de ces entonnoirs est un travail de précision qui a été exécuté de main de maître par les virtuoses de la tronçonneuse de Sorvilier. Au terme de cette semaine, le commandant de la PCi de Court, Bernard Leuenberger et son homologue de Sorvilier, David Nussbaumer, se sont déclarés très satisfaits du travail accompli. (p)
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