vendredi 27 juin 2008

Premier procès pour excision sur sol suisse


Premier procès pour excision sur sol suisse Une fille de 9 ans excisée en Somalie pays où la pratique est courante. [Keystone]


Un tribunal se penche depuis ce matin à Zurich sur une affaire d'excision pratiquée sur sol suisse. Une première dans notre pays. En 1996, un couple de Somaliens avaient fait exciser leur fille âgée alors de deux ans. Aujourd'hui, ils doivent répondre de lésion corporelle grave. Le procureur a requis une peine de prison de deux ans avec sursis. Par notre correspondante à Zurich Delphine Gendre.

Amnesty s'oppose à la nouvelle loi Israeélienne sur l'immigration clandestine

Dans une Note (http://www.amnesty.org/en/library/info/MDE15/ 024/2008/en) adressée à la commission des affaires intérieures et de l’environnement de la Knesset (le parlement israélien), Amnesty International exhorte les parlementaires à rejeter une proposition de loi imposant de longues peines de prison aux demandeurs d’asile et migrants en situation irrégulière, quelles que soient leurs raisons pour se trouver dans le pays et autorisant leur expulsion immédiate, sans égard pour les persécutions ou mauvais traitements dont ils pourraient faire l’objet à leur retour. La commission se réunit le 24 juin pour débattre du projet de loi intitulé Loi de Prévention de l’infiltration – 2008.

Le projet de loi prévoit le placement automatique en détention, avant expulsion dans les soixante-douze heures, de toute personne entrant dans le pays en dehors d’un point de passage autorisé aux frontières ; les personnes ne pouvant être immédiatement expulsées seraient condamnées à une peine d’emprisonnement de cinq années « sans distinction d’identité ou d’intention lors de l’infiltration ». Les résidents et citoyens d’une liste de dix États ou territoires, y compris de pays tels que le Soudan et l’Irak d’où arrivent de nombreux réfugiés, risqueraient jusqu’à sept ans de prison. Le projet de loi ne prévoit aucune disposition pour les demandeurs d’asile fuyant des violences ou des persécutions.

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Non définitif au rachat du centre de requérants

centre evam bex Le Conseil communal a balayé mercredi une proposition de la section locale de l’UDC.
Celle-ci demandait à la Municipalité de reprendre les négociations pour acquérir le centre de l’ex-Fareas.
A 44 voix contre 6, la section UDC de Bex a essuyé un nou­veau revers. Réuni mercredi soir, le Conseil communal a en effet balayé une proposition d’Eliane Comte. Dans une mo­tion déposée le 24 octobre der­nier, la conseillère UDC deman­dait à la Municipalité de re­prendre «avec conviction» les négociations avec le Conseil d’Etat en vue du rachat du bâtiment abritant le centre EVAM (anciennement Fareas), propriété du canton. La Belle­rine estime que les efforts des élus pour convaincre le Conseil d’Etat ont été insuffisants. La demande de changement d’af­fectation de l’édifice, appuyée par le vote populaire du 26 no­vembre 2006, était restée lettre morte auprès du gouverne­ment.
Cette proposition d’Eliane Comte a été jugée stérile par Daniel Roulet, membre de la commission chargée d’étudier la motion: «Ce texte consiste à remettre sur la table une ques­tion déjà posée à la population, puis à l’exécutif cantonal. Même si les termes sont diffé­rents, la requête est la même. Or on sait que le canton n’est pas vendeur.» L’élu radical a toutefois relevé que «la situa­tion s’est bien améliorée à Bex. Dans le centre, il n’y a plus que des familles, en lieu et place de jeunes célibataires.»

L'Italie va ficher les immigrés roumains et leurs enfants!


Le gouvernement traite les enfants roumains comme des criminels, selon les députés de l'opposition (photo Keystone)

Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni veut envoyer les forces de l'ordre dans l'ensemble des camps nomades du territoire pour relever les empreintes des occupants.

«Nous prendrons les empreintes des mineurs pour éviter des phénomènes comme la mendicité. Et la garde des enfants sera retirée aux parents qui les envoient mendier plutôt qu'étudier à l'école», a affirmé le ministre, mercredi, devant la Commission des affaires constitutionnelles de la Chambre des députés. «Le gouvernement veut remettre en cause les fondements de la solidarité, en prenant les empreintes digitales des enfants comme s'ils étaient des criminels», a critiqué Rosy Bindi, une des responsables de la principale formation d'opposition, le Parti démocrate.

Le gouvernement de Silvio Berlusconi a récemment adopté des mesures portant sur la création d'un délit d'immigration clandestine et permettant des expulsions «plus faciles». Quelque 340 000 Roumains, dont 140 000 nomades, vivent en Italie, selon les chiffres officiels

Un article du Matin Bleu