dimanche 15 juin 2008

Le Parlement européen divisé sur la rétention des sans-papiers


Lire dans le Parisien

La controverse sur le traitement des sans-papiers en Europe va rebondir mercredi prochain lorsque les députés européens se prononceront sur de nouvelles règles facilitant leur expulsion, certains élus voulant adoucir un dispositif jugé trop répressif.

La famille ukrainienne sauvée au Tessin devra quitter la Suisse

La famille ukrainienne qui avait été sauvée dans les montagnes tessinoises en janvier devra quitter la Suisse. Sa demande d'asile a été refusée, l'Ukraine étant considérée par la Suisse comme un pays sûr.

Le porte-parole de l'Office fédéral des migrations Jonas Montani a confirmé l'information parue dans la "NZZ am Sonntag". Il n'a pas détaillé les motifs du refus. La famille a trente jours pour recourir devant le Tribunal fédéral administratif.

Le Parti socialiste et des oeuvres d'entraide catholiques avaient récolté plus de 700 signatures au Tessin pour l'admission de cette famille. Le Conseil d'Etat du canton était même intervenu auprès de la ministre de la justice Eveline Widmer-Schlumpf.

La famille avait déjà déposé en vain deux demandes d'asile en Suisse en 2007. Après le renvoi en Italie, elle avait fait un "sit-in" devant le consulat de Suisse à Milan. La police l'avait faite évacuer et placer dans un centre d'hébergement. Auparavant elle avait vécu sept ans en Hongrie.

La mère ukrainienne de 47 ans et ses cinq enfants âgés de 9 à 21 ans avaient tenté d'entrer au Tessin par le Monte Lema (1680 mètres). Probablement aidée par une organisation de passeurs, la famille avait entrepris l'ascension de la montagne à la frontière italo-suisse, le 18 janvier.

Lire dans la NZZ

Fast erfroren – und jetzt ausgewiesen

Ukrainische Asylbewerber müssen die Schweiz verlassen


Die sechsköpfige Familie aus der Ukraine, die im Januar am Monte Lema fast erfroren wäre, muss aus der Schweiz ausreisen. Das Bundesamt für Migration hat ihr Asylgesuch abgelehnt.



L'Europe des camps...

La politique de lutte contre l’immigration clandestine, véritable obsession des gouvernements occidentaux, prend des aspects de guerre à travers l’agence européenne Frontex, équipée en navires, hélicoptères, drones et autres équipements militaires, sans parler de toute la sophistication qu’autorise aujourd’hui les progrès de l’informatique ?

Mais il y a plus grave encore : sur le sol français, partout en Europe, dans les pays du pourtour méditerranéen, des camps pour étrangers en situation jugée irrégulière, se mettent en place. 224 sont recensés rien que dans l’Union Européenne, enfermant 30.000 personnes, y compris celles qui sont reconnues vulnérables comme des enfants, des femmes enceintes, des malades, des personnes victimes de tortures, mauvais traitements. Un quart des personnes enfermées sont demandeurs d’asile (Migreurop 2008).
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