lundi 23 avril 2007

C'était Le Pen: le grand vaincu du 22 avril

Lire l'article de Romain Rosso dans LEXPRESS.fr L'Express
Loin de son score de 2002, le leader du Front national sort grand vaincu de sa dernière campagne présidentielle. Mais l'éternel provocateur a du mal à admettre que ce 22 avril tourne l'ultime page de sa longue carrière politique

Communautés latino-américaines héroïnes du Carnaval de Lausanne



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Sous un soleil de plomb et des nuages de confettis, du Carnaval a transformé, hier, le centre-ville en mosaïque latino-américaine.
S e détournant momentanément des tire-pipes, carrousels et autres barbes à papa, les Lausannois qui ont suivi le Carnaval ce dimanche auront sans doute été surpris de l’engouement populaire. Autour des formations musicales attendant le départ du défilé, une mosaïque de communautés latino-américaines a battu le pavé durant ce jour aux relents estivaux. A commencer par les Colombiens, en tête de cortège, qui envahissent le Grand-Pont en provenance des abords du Parc de Montbenon. Ils seront bientôt rejoints par les danseurs et musiciens boliviens, venus en masse et véritables stars du jour. En tenues folkloriques, pimpants et aux danses extatiques, se mélangent des danseurs de plusieurs pays du cône sud. Une marée colorée qui déferle en vagues parfois discontinues le long du parcours qui mène à la place Chauderon. Parfois timorées au milieu de ce flot, des formations suisses se font remarquer et tentent de concurrencer la chaleur des Sud-Américains.
Fraternité populaire
C’est qu’en se laissant porter par l’énergie qui se dégageait du cortège, on pouvait croire à une petite ville des Andes qui fête Carnaval. Aux abords du défilé, on s’échauffe, s’hydrate, chante. Mais surtout, on parle espagnol. Le Carnaval de Lausanne, loin de n’incarner qu’une liesse populaire sous une grande tente ou aux abords d’un stand de saucisses, permet aux communautés étrangères d’exprimer leur identité sur un week-end. Car il s’agit bien de la fête des étrangers . La vie du cortège, l’animation grisante dans les rues et les visages grimés donnent une forme toute particulière à un événement souvent mal compris par les Lausannois. Tardif dans le calendrier des carnavals et déconnecté de la fin de la saison froide, le Carnaval de Lausanne fête un autre héros que le bonhomme hiver. La vedette qui assure le succès de ce rendez-vous, outre la clémence météorologique, c’est la fraternité populaire qui fédère les communautés étrangères de Lausanne et offre à la ville cette joie printanière.

Le papet des requérants n’a pas fait de restes

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La 4e Fête des enfants a séduit petits et grands dans une ambiance familiale.
Douze heures de fête non-stop. La 4e édition de la Fêtes des enfants organisée par le Groupe Suisses Etrangers de Moudon et région a battu un nouveau re­cord d’affluence et de durée. «C’était génial, s’enthousiasme le président du groupe Sezgin Pinar. La salle de la Douane était pleine à craquer. On a fait la fête jusqu’à trois heures du matin en ayant l’impression d’être tous de la même famille.»
La corvée patates en chantant
Le papet vaudois préparé par les requérants d’asile a été mangé jusqu’à la dernière lou­che. «Pour nous c’était une ma­nière de redonner quelque chose, de dire merci à ces Suis­ses qui nous accueillent», souli­gne Perparim, un Rom du Ko­sovo, qui faisait partie des 35 requérants venus spontanément donner un coup de main. «Nous n’avons eu aucune peine à les convaincre. Les 50 kilos de pata­tes et les 40 kilos de poireaux ont été pelés en une heure. Et en chanson en plus», rigole Thierry Jacot qui supervisait l’équipe de cuisine issue de la Fareas.
Exemple de cohabitation
Présente pour la première fois à la fête, la nouvelle conseillère d’Etat vaudoise, Jacqueline de Quattro partageait cet enthou­siasme général: «C’était chou de voir tous ces enfants faire la queue pour obtenir un autographe de Cindy. La pauvre n’a même pas eu le temps de manger. Plus sérieuse­ment, je trouve que le groupe fait un travail formidable. Il y a des exemples à en retirer pour traiter les problèmes de cohabitation dans notre pays», estime celle qui est particulièrement sensible aux questions d’intégration en tant que présidente du groupe de tra­vail radical «La Suisse de l’équili­bre ». «Si mon emploi du temps le permet, je me réjouis de revenir l’an prochain, en emmenant des amis avec moi.