mercredi 18 mai 2005
Permis B pour tous les "réfugiés de Bellevaux de 2001"
Dans les pages Lausannoises de 24heures, Martine Clerc rapporte que le dernier des 9 kosovars réfugiés en 2001 dans la paroisse de Bellevaux vient de recevoir son permis B.
Environ 80% des 344 réfugiés Kosovars soutenus par le mouvement "en 4 ans on prend raçine" ont donc pu rester en Suisse.
La preuve que la ténacité et la mobilisation de la société civile finissent par payer, rappellent les associations. Yves Sancey, de la Coordination asile: «La régularisation des Kosovars de Bellevaux est un signe encourageant. Le Conseil d’Etat n’arrête pas de dire que nous sommes des marchands d’illusions. Ça montre que c’est faux!» Actuellement, une dizaine de requérants déboutés et menacés d’expulsion sont réfugiés dans la Maison des migrations, installée à la paroisse Saint-Joseph, à l’avenue de Morges.
L’objectif: éviter qu’un requérant dépose des demandes dans plusieurs pays.
Dans un long article en page 4 de 24heures, Vincent Bourquin explique le fonctionnement du système de suivi des requérants d'asile qui est appliqué dans l'UE.
Mode d’emploi: le requérant doit déposer ses deux pouces, ses deux index, puis toute la main sur une vitre. Quatorze empreintes digitales sont prises en moins de cinq minutes. Immédiatement, elles sont enregistrées dans la base de données Eurodac, dont le serveur est à Luxembourg. Dix minutes plus tard, la machine indique si l’individu a déjà déposé une demande dans l’un des autres pays signataires des Accords. La réponse est non: fiche verte synonyme d’admission provisoire en France et donc de lancement de la procédure d’asile. Un oui et c’est une feuille blanche intitulée «Convention de Dublin». Le requérant a alors un sursis de deux semaines. Durant ce laps de temps, les Français vont prendre contact avec leurs homologues du premier pays d’accueil. Leur question est simple: «Vous reconnaissez-vous comme Etat responsable?»
Le système atteint ses limites dans le cas ou des membres de la même famille sont entré dans l'UE par des voie différentes. Selon Dublin, il seraient dispersés dans les divers pays d'entrée.
Lire l'article dans la Tribune de Genève
Sur le même thème, voir aussi le dossier de Swissinfo.
Mode d’emploi: le requérant doit déposer ses deux pouces, ses deux index, puis toute la main sur une vitre. Quatorze empreintes digitales sont prises en moins de cinq minutes. Immédiatement, elles sont enregistrées dans la base de données Eurodac, dont le serveur est à Luxembourg. Dix minutes plus tard, la machine indique si l’individu a déjà déposé une demande dans l’un des autres pays signataires des Accords. La réponse est non: fiche verte synonyme d’admission provisoire en France et donc de lancement de la procédure d’asile. Un oui et c’est une feuille blanche intitulée «Convention de Dublin». Le requérant a alors un sursis de deux semaines. Durant ce laps de temps, les Français vont prendre contact avec leurs homologues du premier pays d’accueil. Leur question est simple: «Vous reconnaissez-vous comme Etat responsable?»
Le système atteint ses limites dans le cas ou des membres de la même famille sont entré dans l'UE par des voie différentes. Selon Dublin, il seraient dispersés dans les divers pays d'entrée.
Lire l'article dans la Tribune de Genève
Sur le même thème, voir aussi le dossier de Swissinfo.
Loi sur l'asile: le PS brandit l'arme du référendum
Les premières réactions dans la presse au communiqué du PS annonçant un référendum si la loi sur l'asile est excessivement durcie sont celles de François Nussbaum dans La Liberté / Le Courrier.
Six mesures de la loi sont considérées comme inacceptables : Il s'agit de l'abandon de l'admission humanitaire, du renoncement au renvoi seulement en cas de danger de mort, de la non-entrée en matière en l'absence de papiers d'identité, de la détention jusqu'à deux ans pour insoumission.
S'y ajoutent le refus de l'assistance sociale aux requérants qui n'obtiennent pas l'asile, et la possibilité de couper l'aide d'urgence à ceux qui ont fait l'objet d'une non-entrée en matière
Dans un bref interview recueilli par Erik Reumann, Ruth Luthi (directrice de la santé du canton de Fribourg) explique que ces mesures sont totalement contre-productive et lourdes pour les finances cantonales.
Six mesures de la loi sont considérées comme inacceptables : Il s'agit de l'abandon de l'admission humanitaire, du renoncement au renvoi seulement en cas de danger de mort, de la non-entrée en matière en l'absence de papiers d'identité, de la détention jusqu'à deux ans pour insoumission.
S'y ajoutent le refus de l'assistance sociale aux requérants qui n'obtiennent pas l'asile, et la possibilité de couper l'aide d'urgence à ceux qui ont fait l'objet d'une non-entrée en matière
Dans un bref interview recueilli par Erik Reumann, Ruth Luthi (directrice de la santé du canton de Fribourg) explique que ces mesures sont totalement contre-productive et lourdes pour les finances cantonales.
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