mardi 5 février 2008

Aide d'urgence dans le canton de Vaud

Lien vers l'émission Faut pas croire

Premier bilan après la mise en oeuvre des nouvelles lois, documentaire suivi d'un débat avec Pierre Imhof.

La télévision locale lausannoise TVRL a également fait une plongée au foyer d'aide d'urgence du Simplon ainsi qu'au Point d'appui tenu par les Eglises, suivie d'une interview de Philippe Leuba, chef du Département de l'intérieur, dans son Inforégion du 18 janvier 2008.

La télévision locale de l'Est vaudois, ICI TV, a quant à elle tenu son Journal du 18 janvier 2008 depuis le centre de Bex en compagnie d'Emmanuelle Marendaz Colle, chargée de communication de l'EVAM, toujours sur la question de l'aide d'urgence aux personnes déboutées et sur le changement de statut de l'EVAM, anciennement Fareas.

Le Tessin est sous le choc

Lire cet article du Courrier.

Avance des périmètres d'exclusion en Suisse Alémanique

La police serre la vis outre-Sarine



Prévention et répression prévues contre le vandalisme.

Anne Fournier dans le Temps
Mardi 5 février 2008


La police de Coire pourrait dès cet été disposer d'une loi inédite en Suisse. Si les citoyens y consentent via les urnes le 24 février, la consommation d'alcool sera prohibée dans les quartiers entre minuit trente et sept heures. Le badaud nocturne, une bière à la main, pourrait être puni d'une amende de 50 francs. Les autorités justifient cette mesure par les remous constatés le week-end dans la capitale grisonne de 32000 habitants. «Le samedi, entre 3000 et 5000 jeunes viennent à Coire pour s'amuser. Nous avons parfois des excès de vandalisme», explique le chef de la police Ueli Caluori. Autres tours de vis: la mise en vigueur de vidéos surveillance et d'un article permettant d'exclure de certains périmètres les personnes perturbant l'ordre public.

Gare de Vallorbe: interdiction illégale!

Interdire l’accès de la gare CFF aux requérants d’asile est contraire au droit car discriminatoire. C’est la conclusion de l’avis de droit demandé par la Municipalité au canton.
En décembre dernier, une motion radicale adoptée par le Conseil communal demandait d’interdire la gare de Vallorbe aux requérants d’asile du centre d’enregistrement et de procédure (CEP) tout proche. Les motionnaires affirmaient que leur présence créait un sentiment d’insécurité dans la population.

Anticonstitutionnel

En raison de son caractère très restrictif, la Municipalité a choisi de soumettre la motion à l’analyse juridique du canton. La réponse est tombée hier: les mesures pré­conisées sont anticonstitutionnel­les. «Interdire l’accès d’un lieu à une catégorie de personnes est contraire à la liberté personnelle, à la liberté de mouvement et à la liberté de réunion, garanties par les Constitutions fédérale et vau­doise », souligne le Service canto­nal des communes.
Hier soir, le canton et la Munici­palité affirmaient leur volonté de trouver des solutions conformes au droit pour résoudre le pro­blème soulevé par la motion. Le conseiller d’Etat Philippe Leuba et le syndic Laurent Francfort ren­contreront la semaine prochaine le directeur de l’Office fédéral des migrations, Eduard Gnesa.


Un article d'Isabelle Biolley dans 24 Heures

Vers le communiqué du Conseil d'Etat vaudois.


15'000 sans-papiers dans le canton de Vaud

La question refait surface au Parlement vaudois. Celui-ci doit se prononcer aujourd’hui sur la politique menée par le gouvernement depuis 2006 à l’égard des sans-papiers, qui seraient entre 12 000 et 15 000 dans le canton. Changements en perspective. Un article de Nicolas Zeitoun dans le Matin.


Rocio et José vivent dans un
une-pièce, avec leurs deux enfants.

«Le gouvernement ne va pas desserrer la vis, même s’il y a des chances que des mesures d’ouverture soient acceptées», espère la députée verte Sandrine Bavaud. A droite, on estime qu’il faut rester ferme face à ce phénomène. «Si on régularise, même au cas par cas, on risque de créer des brèches», avertit l’UDC Pierre-Yves Rapaz. «C’est une immense hypocrisie, juge Anne Papilloud, députée d’A gauche toute!. Dans les faits, il n’y a aucune volonté de renvoyer ces gens: ils sont nécessaires à l’économie »

«Nous ne voulons pas partir»
José et Rocio sont Equatoriens, comme nombre de sans-papiers. Il est plâtrier, elle fait des ménages. Là-bas, José était artificier dans une mine d'or pour un salaire de misère. Il est arrivé à Lausanne en 2001. «La soeur de ma femme a obtenu un permis ici», raconte-t-il, assis sur un tabouret de leur appartement d'une pièce. Rocio l'a rejoint en 2002.
La galère, José connaît. «Parfois, j'étais payé 10 fr. de l'heure, raconte-t-il. Il fallait tout le temps faire attention, à cause des contrôles.» Invivable? «On s'habitue», lâche Rocio. Aujourd'hui, cela fait deux ans qu'ils déclarent leur travail et ne cessent de demander leur régularisation. Ils ont déjà essuyé deux refus. Se rendent-ils compte que leurs chances sont minces? «Si tu n'es pas positif, alors ça ne peut pas marcher, insiste José, qui croit encore à un dernier recours. Il faut jouer avec la chance. Nous avons jusqu'au 30 mars pour partir, mais nous ne voulons pas.» En cas d'échec, le couple ne veut pas à nouveau rentrer dans la clandestinité. Trop risqué. Et si c'était à refaire, viendraient-ils en Suisse? «Non»