jeudi 26 mai 2005

La police n'interviendra pas dans les églises...

La police vaudoise n'ira pas chercher les requérants d'asile déboutés dans les églises. L'interdit prononcé par Charles-Louis Rochat ne s'étend toutefois pas aux salles de paroisse où sont accueillies les "Maisons des migrations".
Lire la dépêche de l'ATS
Cette dépêche est reprise avec quelques modifications dans 24heures de vendredi. Le journaliste y donne un peu de place à la réaction dubitative des Eglises:
Ce distinguo effectué par le conseiller d’Etat laisse en tous les cas sceptique Patrick Felberbaum, membre du Conseil synodal de l’EERV. «Différencier ces lieux d’église me semble un peu artificiel, explique-t-il. L’important, ce n’est pas l’église en tant que bâtiment, ce sont les gens qui se mobilisent pour accueillir d’autres gens. Pour moi, une salle de paroisse peut être un lieu de culte. On dirige bien des cultes sous tente.» Pour appuyer ses remarques, Patrick Felberbaum prend l’exemple de Sévelin, à Lausanne: «L’église et les locaux paroissiaux sont attenants. Entre la porte de la première et celle des seconds, il y a quelques dizaines de centimètres. L’une peut donc être forcée mais pas l’autre?»

Schengen: les opposants gagnent 14% en un mois


A dix jours de la votation du 5 juin, le non aux accords de Schengen/Dublin gagne du terrain. Seuls 55% des citoyens accepteraient cet objet, soit 7% de moins qu'en avril, selon notre dernier sondage.
Lire les infos détaillées sur le site de la TSR
Et pour changer, l'avis des communistes genevois.

Amnesty tance la Suisse


Après les agences de presse et les médias électronique, c'est au tour de la presse écrite de rapporter la condamnation des pratiques policières et en matière d'asile de notre pays.
En page 6 de 24heures, Gregory Wicky nous informe que :
Après le comité de l’ONU contre la torture et le Conseil de l’Europe, c’est au tour d’Amnesty International de dresser un sombre tableau de la situation des droits de l’homme en Suisse. L’organisation dénonce notamment une nouvelle politique d’asile allant à l’encontre de la Convention de Genève, ainsi qu’une augmentation des violences et des comportements racistes de la part de la police. .
Le journaliste est frappé par le feu croisé des critiques internationales depuis quelques semaines (Comité des Nations Unies contre la torture et Commission européenne des droits de l'homme ont également mis en cause la Suisse ces derniers jours).
IL met également en évidence les critiques portant sur la privatisation de la sécurité (des Securitas ont commis des abus dans des centres de réfugiés).
Lire la dépêche de l'ATS