Voir la séquence du TJ soir de jeudi 12 mai.
Voir la séquence du TJ soir en haute qualité
L'on y apprend que les centres de requérants sont implantés en fonction des prix du logement dans les régions. Ainsi il n'y a pas de centre dans l'Ouest vaudois (de Morges à Nyon) mais c'est dans les communes les moins favorisées que l'on trouve la FAREAS car les loyers et le prix de l'immobilier y sont plus bas.
vendredi 13 mai 2005
Profanation d'un cimetière Juif à La Tour-de-Peilz
Décidément la justice vaudoise a bien du travail avec les comportements racistes dans l'Est vaudois. En première page de 24heures, Raphäel Delessert annonce cet acte odieux sans précédent depuis plus de 10 ans, le saccage d'une douzaine de tombes dans le cimetière israëlite de Vassin à La Tour-de-Peilz.
Les faits remontent probablement au week-end passé, anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale.
Il n'y a ni indice ni témoins de cet acte.
Le provocateur de Bex a été inculpé
Le garagiste bellerin irrascible (élu radical au Conseil Communal) qui a peint mardi des slogans racistes à l'égard des requérants d'asile africains a été inculpé.
Lire l'article de Jérôme Cachin dans la Liberté et Le Courrier.
L'homme est inculpé pour discrimination raciale, dommage à la propriété et lésions corporelles. «La discrimination raciale est poursuivie d'office, explique le juge. J'ai reçu aussi sept plaintes pour dommages à la propriété pour les inscriptions. J'estime qu'il devait y avoir environ une dizaine d'inscriptions en tout. Je l'ai aussi inculpé pour lésions corporelles à titre préventif, malgré l'absence de plainte à ce sujet, car certains témoins disent qu'il a frappé un requérant d'asile.»
Les requérants d'asile qui ont participé à l'expédition punitive de mardi soir ont pour leur part été entendu par la police judiciaire, dont les trois instigateurs en qualité de prévenus. La foule en colère ayant endommagé des panneaux et des voitures, des plaintes pour dommages à la propriété ont également été déposées par les lésés.
L'article annonce également que SOS racisme a déposé plainte et que la FAREAS attend le rapport de police pour déplacer éventuellement des fauteurs de trouble parmis les requérants. A moyen terme elle entend diminuer le nombre de personnes hébergées à Bex.
Lire l'article de Jérôme Cachin dans la Liberté et Le Courrier.
L'homme est inculpé pour discrimination raciale, dommage à la propriété et lésions corporelles. «La discrimination raciale est poursuivie d'office, explique le juge. J'ai reçu aussi sept plaintes pour dommages à la propriété pour les inscriptions. J'estime qu'il devait y avoir environ une dizaine d'inscriptions en tout. Je l'ai aussi inculpé pour lésions corporelles à titre préventif, malgré l'absence de plainte à ce sujet, car certains témoins disent qu'il a frappé un requérant d'asile.»
Les requérants d'asile qui ont participé à l'expédition punitive de mardi soir ont pour leur part été entendu par la police judiciaire, dont les trois instigateurs en qualité de prévenus. La foule en colère ayant endommagé des panneaux et des voitures, des plaintes pour dommages à la propriété ont également été déposées par les lésés.
L'article annonce également que SOS racisme a déposé plainte et que la FAREAS attend le rapport de police pour déplacer éventuellement des fauteurs de trouble parmis les requérants. A moyen terme elle entend diminuer le nombre de personnes hébergées à Bex.
Les églises vaudoises s'opposent à l'interdiction de travail des déboutés
Dans un communiqué commun daté du 12 mai, le Conseil synodal de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) et le Vicariat épiscopal de l'Eglise catholique dans le canton de Vaud (ECV) expriment leur incompréhension face à l’interdiction de travail et d’apprentissage des requérants d’asile déboutés, annoncé par le Conseil d’Etat par communiqué de presse fin avril 2005.
Interdire le travail à ces personnes, c’est les frapper dans leur intégration sociale, leur capacité à se prendre en charge, leurs possibilités de tenir le coup et de supporter le déracinement. L'interdiction de travail et le désoeuvrement qui en découle ont des conséquences graves tant individuelles que collectives, d’autant plus que de nombreuses personnes ont travaillé depuis de longues années et étaient autonomes financièrement.
Interdire le travail à ces personnes, c’est les frapper dans leur intégration sociale, leur capacité à se prendre en charge, leurs possibilités de tenir le coup et de supporter le déracinement. L'interdiction de travail et le désoeuvrement qui en découle ont des conséquences graves tant individuelles que collectives, d’autant plus que de nombreuses personnes ont travaillé depuis de longues années et étaient autonomes financièrement.
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