mardi 4 septembre 2007

Un appel pour les chercheurs étrangers

L’Association du corps intermédiaire de l’EPFL communique une prise de position relative à la loi sur les étrangers.

illustration de la vidéo
"Mission to the Moon"
Bernard Foing
EPFL


L’EPFL est fière d’annoncer que 107 nationalités sont présentes sur son sol. Mais il y a un hic. Les étudiants ou doctorants qui ne viennent pas de l’Union européenne se trouvent confrontés à ­la nouvelle mouture de la loi sur les étrangers, adoptée par le peuple en septembre 2006, et dont l’application est en consultation.
Celle-ci exige en effet qu’ils quittent le territoire une fois leur diplôme en poche. ­"Nous réclamons un assouplissement pour les diplômés de nos Hautes Ecoles, résume Wajd Zimmermann, de l’association du corps intermédiaire de l’EPFL. Il est é­conomiquement regrettable qu’ils ne puissent pas faire fructifier les connaissances acquises ici en créant des entreprises ou en se faisant engager dans des postes hautement qualifiés". Rappelée hier dans un communiqué, cette prise de position a été largement cosignée cet été par les présidents des deux EPF et une large frange des instances dirigeantes et consultatives des Hautes Ecoles suisses.
E. BA. dans 24 Heures

Question anodine

La question du jour du 24 Heures était anodine: "Iriez-vous vivre à Moudon ?"




Parmi les réponses publiées dans le quotidien, celle-ci, de Mme Gladys Longchamp de Moudon:

J’habite depuis dix ans à Moudon, jolie petite ville, mais l’autoritarisme des­ étrangers fait peur aux futurs habitants.
S’ils sont allés au Grütli, ce n’était pas pour l’admirer mais pour se faire voir de la présidente de la Confédération, qui les soutient tout comme notre autorité communale. Nous, Suisses, devons subir ou partir. Ils sont chez eux.

L'immigration au service de la croissance

Lire cet article du service de presse du Credit Suisse
Avec la progression de la mondialisation, l’offre de travail globale est en nette hausse, ce dont profite la Suisse, notamment grâce à l’immigration: la pénurie de main-d’œuvre et les pressions salariales sont moins marquées, le chômage structurel baisse, la productivité et le potentiel de croissance augmentent...

Les Radicaux valaisans déclarent la guerre à l'UDC



Lire cet article du Matin.
Les Radicaux valaisans déclarent la guerre à l'UDC. Dans son organe de presse "Le Confédéré", le PRD publie une parodie d'affiche UDC qui compare Oskar Freysinger à Adolphe Hitler avec le slogan: "Autrichiens: on a déjà donné!". Mauvais goût? "Cette fois, je pense que je vais porter plainte, déclare le conseiller national UDC aujourd'hui dans le quotidien 20Minutes. Je fais aussi dans la provocation mais là, me comparer à Hitler, c’est aller trop loin."

Responsable de cette annonce, Adolphe Ribordy ne craint rien: "Un procès en diffamation sera l’occasion pour moi de plaider la cause anti-UDC, répond-t-il, toujours dans 20Minutes. C’est Oskar Freysinger qui va trop loin avec ses propos sur l’Islam. Auparavant, les choix politiques se faisaient sur des résultats. Aujourd’hui la politique, et surtout celle-ci, joue sur des émotions. L’UDC surfe sur le plus profitable des sentiments: la peur. Il ne faut pas laisser faire." Le rédacteur en chef du "Confédéré" fait allusion à l’affiche de l’UDC publiée lundi, présentant des musulmans en prière devant le Palais fédéral.
Ecoutez le débat sur la première

Nous attendons un geste d'apaisement

Lire l'article de Valérie de Graffenried dans le Temps
Porte-parole de l'Association suisse des musulmans pour la laïcité, Ali Benouari commente une récente invitation de l'Office fédéral de la police. Il critique la démarche qui, selon lui, risque de renforcer certains préjugés.